vendredi 21 janvier 2011

Chapitre 16: Les parents

Coucou! Voilà la suite de l'histoire! Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas parce qu'ils ont ensemble que ça va être tout beau tout rose!
On se retrouve à la fin!
Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent toujours pas, ils appartiennent à la génialissime Stephenie Meyer
L'histoire ne m'appartient pas non plus, mais à anoek013, qui m'a fait l'honneur de m'autoriser à la traduire^^

Bonne lecture!
Chapitre 16: Les parents
POV Edward
"Je t'aime" avait-elle chuchoté.
Je ressentis des milliers de papillons dans le ventre rien qu'à ces trois petits mots. La plus belle, la plus gentille, la merveilleuse, la parfaite Bella m'aimait aussi. Cela m'avait brisé le coeur quand elle s'était enfuie de nouveau tout à l'heure. Cette fois là je ne pouvais me résoudre à la laisser partir. Bella était la seule qui me faisait sentir entier, mais c'était la seule à pouvoir me briser.
Quand elle m'avait fui j'avais senti mon coeur se briser en mille morceaux. Ce que j'avais ressenti quand elle avait répondu à mon baiser, quand elle avait passé ses mains dans mes cheveux, quand elle avait mis son visage contre ma poitrine, je ne pouvais le décrire. C'était magique. Et seule elle pouvait me faire ressentir cela.
Je pressai une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes et la serrai dans mes bras. Quand elle passa ses bras autour de moi, les papillons dans mon ventre s'agitèrent d'autant plus. Elle voulait de moi. Elle ne me fuirait plus. Je ne pouvais croire qu'elle se comparait aux autres filles. Elle était fois – Que dis-je? – un million de fois mieux qu'elles. Ce qu'elle me faisait, nulle autre n'était en mesure de me le faire.
Je vis par dessus l'épaule de Bella Emmett, Rosalie, Alice et Jasper rentrer lentement. Emmett et Jasper me firent un clin d'oeil, et Alice et Rosalie rayonnaient.
Je ne pus rien faire d'autre que de sourire. J'étais au paradis, avec Bella dans mes bras. J'étais l'homme le plus heureux au monde. Bella dût sentir que je souriais donc elle suivit mon regard et les vit, en train de nous regarder.
Ses joues s'enflammèrent et elle baissa les yeux. Elle se mit à jouer nerveusement avec ses doigts.
Je ne pus m'empêcher de la regarder dans les yeux. Je pris sa main, qu'elle avait laissé tomber sur son genoux. Avec l'autre je pris son visage en coupe et le positionnai de façon à ce qu'elle me regarde. Elle me fixa de ses yeux chocolat. "Je t'aime aussi." Murmurai-je.
Les coins se sa bouche s'élargirent, mais ses joues étaient toujours aussi rouges. Je rapprochai son visage de ma poitrine, tandis que je lui caressai les cheveux. Comment un tek ange pouvait il m'aimer? Si parfait et adorable.
Elle soupira profondément et commença à se balancer nerveusement. Je voulais la regarder dans les yeux, voir ce qui la rendait en colère. Pourquoi elle avait soupiré, pourquoi elle était si nerveuse. Avais-je fait quelque chose de mal? Je paniquai à l'idée qu'elle avait pu changer d'avis.
Je la rapprochai rapidement de moi jusqu'à ce que son visage soit près du mien. Je vis Rosalie et Alice prendre la main de leurs compagnons respectifs et les emmener dans le jardin. Elles avaient compris que je voulais être seule avec Bella. Je ne pouvais pas rêver meilleurs amis.
Je fondai sans ses magnifiques yeux chocolat. Ils étaient remplis d'amour, mais j'y décelai autre chose. J'avais l'impression qu'il s'agissait de panique."Bella, qu'est-ce qu'il y a?"
"Rien."
"Bella." Je pris de nouveau son visage en coupe et me plongeai encore plus dans ses yeux. Je rapprochai mon visage. "Je veux savoir ce qui ne va pas. Je veux te rendre heureuse."
Elle rit."Arrête de m'éblouir Edward."
"Hein?"
"Tu m'éblouis. Quand tu me regardes comme ça, je ne sais plus ce que je veux dire. Ou ce que je veux faire. C'est pas honnête d'essayer de me soutirer des informations comme ça." Un sourire éblouissant apparût sur son visage. Ses lèvres s'étendaient sur son visage. Elle était si parfaite, et après elle disait que c'était moi qui l'éblouissait, alors qu'elle pouvait tirer de moi tout ce qu'elle voulait avec un sourire pareil.
"Mon coeur, je crois que c'est l'inverse."
"Pardon?"
Je souris."Quand tu me regardes comme ça, avec tes beaux yeux bruns, tes lèvres parfaites qui forment le plus beau sourire que j'aie jamais vu, avec ton regard dans lequel j'ai envie de plonger, avec tes joues qui rougissent. Oui, ma puce, c'est toi qui m'éblouis."
Ses joues se remirent à rougir. Je souris encore plus."Tu recommences." Dis-je."Mais bon, avant que nous ne recommencions à parler de nos charmes respectifs, pourquoi as tu soupiré?" Voulais-je savoir.
"Je me demandais juste comment tout cela avait pu arriver." Au moment où elle prononça ces mots, je me rassis, me préparant au pire."Non, c'est pas ce que je voulais dire." Dit-elle en posant sa main sur ma poitrine, me regardant toujours dans les yeux."J'ai aimé ça. Je me sentais bien dans tes bras. C'est juste que... J'ai peur, Edward." Elle baissa de nouveau les yeux et regarda ses mains. Elle pressa son visage contre ma poitrine. J'essayai de la regarder, mais elle fuyait mon regard.
"De quoi as tu peur? Tu sais que je ferai tout pour te protéger."
"C'est juste que... Je ne veux pas que ça s'arrête d'ici un mois. Je ne veux pas que tu me laisse tomber. J'ai... Je ne veux pas... Je..."
Je la coupai pour qu'elle arrête de dire des bêtises."Tu n'as donc rien écouté à ce que je viens de chanter? Bella, je ne veux personne d'autre. Pas maintenant, ni dans un mois, ni dans un an. Je veux rester avec toi. Je resterai avec toi le temps que tu voudras de moi. Je ne veux plus t'entendre te comparer avec les autres. Car tu n'es pas comme les autres. Tu es la plus adorable, la plus belle, la plus merveilleuse fille du monde. Il n'y aura jamais personne d'autre. Plus maintenant que tu as pris mon coeur.
Les larmes coulèrent de nouveau sur ses joues. Merde, je l'avais encore fait pleurer? Je ne voulais pas qu'elle pleure. Je ne voulais pas qu'elle pleure à cause de moi. J'enlevai doucement les larmes de ses joues. "S'il te plait, ne pleure pas. Je ne supporte pas de te voir pleurer.
Après les dernières larmes, elle pressa ses lèvres contre les miennes. J'étais au paradis.
POV Bella
Nous avions passé toute cette semaine en cours à nous regarder. Edward venait me chercher et m'emmenait en cours tous les matins. Dieu merci, mon père était déjà parti à l'heure où j'allais en cours.
Entre les cours nous marchions main dans la main. A la pause, nous nous asseyions l'un à coté de l'autre et il passait son bras autour de mes épaules. En biologie nous ne pouvions nous concentrer que l'un sur l'autre. En gros: Edward et moi étions inséparables. Ma semaine parfaite n'avait été perturbée que par les regards haineux et les remarques déplacées des autres filles. C'était surtout Lauren et Jessica qui essayaient de me rendre la vie impossible.
"Je ne comprends pas ce qu'il fout avec Bella." – Elle fit la grimace en prononçant mon prénom. – "Je veux dire, qu'est ce qu'il lui trouve? C'est un dieu et elle... elle est si barbante. Je suis sûre qu'elle a même pas encore couché avec lui. Edward va pas tenir un mois."
C'était vendredi, vers la fin de la journée. Jessica étaient en train de me ridiculiser. J'avais dû entendre ce genre de choses toute la semaine. Je savais que je ne méritais pas Edward, ce n'était pas la peine d'en rajouter. Pour une raison que j'ignorais, Edward voulait rester avec moi.
Je ne comprenais pas pourquoi. Il y avait tellement de filles plus belles que moi. Et il pourrait sûrement toutes les avoir, alors je ne voyais pas pourquoi il était attaché à moi? Tout le monde était tellement persuadé que ça ne durerait pas un mois. Qu'Edward ne tiendrait pas car j'étais tellement banale. Et honnêtement, je ne pouvais m'enlever cette idée de la tête. Il m'avait clairement fait comprendre que j'étais la plus belle et qu'il ne me trouvait pas banale. Mais je ne parvenais pas à être d'accord avec lui sur ce point.
Je pensais au premier jour où Edward était arrivé avec moi à l'école.
C'était lundi. Cela m'avait surprise de le voir ce matin là devant ma porte. J'étais également contente que mes parents soient déjà partis et n'avaient pas vu la voiture d'Edward.
Il m'attendait, et quand je suis sortie tôt ce matin là, il m'avait demandé s'il pouvait m'emmener. Je montai dans la voiture et nous sommes partis ensemble à l'école. Je vis, quand nous arrivâmes sur le parking du lycée que les filles avaient immédiatement regardé la voiture d'Edward, attendant que l'ange descende à tout moment.
Le temps que je prenne mon sac, Edward était déjà sorti et avait ouvert la porte de mon coté. Il prit mon sac et le mit sur son épaule. Avec son autre main, il s'empara de la mienne et m'aida à sortir de la voiture.
En sortant de la voiture, je m'aperçus que non seulement les filles, mais aussi les garçons, nous fixaient. Tandis que nous marchions ce jour là main dans la main, je pus sentir tous ces regards haineux dans mon dos. Si un regard pouvait tuer, j'étais certaine que je serais déjà morte un million de fois. Edward marchait en sifflant dans les couloirs en me rapprochant de temps en temps de lui. Quand à moi, je ne décollais pas mon regard du sol.
Les filles avaient tenté de lui parler tandis qu'il marchait. Elles essayaient de montrer leurs atouts pour avoir une chance avec lui. Elles laissèrent tomber quand elles se rendirent compte qu'Edward ne me lâchait pas d'une semelle.
Je soupirai; J'étais revenue dans la salle de cours le vendredi. Je ne voulais pas y penser. La seule chose que j'espérais était que ces regards allaient s'estomper.
J'essayai d'ignorer les discussions autour de moi, qui neuf fois sur dix étaient à propos de moi. Je pris mes livres et les mis dans mon sac tandis que la sonnerie retentissait. Je me dépêchai de sortir – essayant tant bien que mal d'ignorer les regards – pour aller rejoindre mon ange personnel.
Il sourit quand je me rapprochai de lui. Il sortit sa main de sa poche et je la pris avec un peu trop d'empressement. Il passa son autre main sur ma joue puis nous nous dirigeâmes vers le parking. Edward ne semblait absolument pas faire attention aux regards et continuait à marcher, un sourire béat sur le visage. Mais moi, j'étais bien consciente des regards braqués sur nous. Comme durant toute la semaine.
Je ne lui avais pas encore dit que j'étais mal à l'aise. Je n'aimais pas l'attention, sûrement pas sachant que je risquais de me casser la figure et que tout le monde le verrait. Donc j'essayai de me concentrer sur là où je marchais. Nous entrâmes en silence, silence qui se poursuit tout le long du trajet. Il se gara dans le garage et comme d'habitude il ouvrit ma porte pour m'aider à sortir de la voiture. Au lieu de me prendre la main et de m'emmener à l'intérieur, il me plaqua contre la voiture et passa ses bras de chaque coté de ma tête. Il pressa son corps contre le mien. Son souffle me chatouilla, tandis qu'il pressait ses lèvres contre mon cou. Il glissa ses lèvres vers mon épaule puis remonta vers mon cou. "Tu m'as manqué" Dit il contre mon cou.
"Hummmm"Répondis-je
Ses lèvres montèrent vers mon visage. Il embrassa d'abord mes paupières, puis mon front, puis mon nez, mes joues, le coin de mes lèvres, puis... Tout doucement mes lèvres. En temps normal, cela m'aurait rendue folle, qu'il me torture ainsi. Je lui aurais déjà empoigné le visage et forcé ses lèvres. Mais pas aujourd'hui, j'étais trop préoccupée. Les mots de Lauren me venaient et revenaient dans la tête "Edward ne tiendra pas un mois". Peut être que d'ici un mois, je le dégouterais? Pour le moment, il peut dire que ce n'est pas le cas. Mais dans un mois, il pensera sûrement autrement. Edward sentit que je n'étais pas avec lui. Le fait que je ne réagisse pas en disait long.
"Qu'est-ce-qu'il y a ma puce?" Me demanda-t-il contre mes lèvres. Ses baisers étaient tellement légers que c'était comme si je ne sentais presque pas ses lèvres. C'était si doux. C'était comme si ses lèvres étaient spécialement faites pour les miennes.
"Rien dont tu ne devrais t'inquiéter."
"Si ça t'embête, alors ça m'embête aussi.
Il me prit la main et m'emmena à l'intérieur après quelques instants sans réponse. Nous saluâmes Esmée qui était en train de cuisiner.
Edward ne m'avait pas encore présentée "officiellement" à ses parents. Je l'avais supplié de ne pas le faire. Je n'avais pas encore parlé à mes parents d'Edward et moi et j'avais peur qu'Esmée ou Carlisle ne le leur apprenne par accident. Mon père en ferait une crise cardiaque. Je pense qu'Esmée avait compris qu'il se passait quelque chose entre nous, mais elle faisait tout pour ne pas le montrer.
Je m'entendais bien avec Esmée. Quand nous critiquions nos camarades du lycée, – principalement Lauren, Jessica, Mike et Tyler, mais aussi parfois Edward, Emmett et Jasper – Esmée se joignait volontiers à nous.
Forks était petit donc tout le monde se connaissait. C'était bien d'avoir une sorte de copine, mais qui savait nous arrêter lorsque nous allions trop loin. Elle nous gardait "sous contrôle", comme elle disait. Le problème en fait, c'était qu'Edward voulais que je le présente officiellement à mes parents, comme ça il pourrait en faire de même avec les siens pour moi, mais je n'étais absolument pas prête pour cela.
Nous arrivâmes dans sa chambre et il ferma la porte à clé derrière lui. Il me tira jusqu'au lit et passa ses bras autour de ma taille."Maintenant, dis moi ce qui ne va pas."
Je mis ma tête contre son torse, là où je pouvais entendre son coeur battre régulièrement. Ses bras se resserrèrent autour de moi. Devais-je lui dire? Il saurait que j'étais jalouse de toutes celles qui étaient sorties avec lui. Se mettrait-il en colère? Je n'étais pas sûre de vouloir lui dire, j'avais peur de le mettre en colère. Je décidai d'amener le sujet en douceur. Je soupirai et lui répondis avant qu'il ne repose la question. "J'ai entendu une discussion entre Jessica et Lauren aujourd'hui."
"Et?" Me poussa-t-il.
J'étais gênée. Je me doutais bien que j'étais en train de rougir, et mon coeur battait à cent à l'heure. Je n'osais pas dire la suite. J'avais tellement honte. Je ne le regardai pas dans les yeux, même quand il me souleva le menton, à la recherche de mon regard.
"Bella, pourquoi tu rougis? Allez, c'est intenable. Dis moi s'il te plait."
Je n'osais toujours pas lui répondre.
"Bella" Son ton était réprobateur et un peu plus brusque. Je savais que je l'inquiétais, et qu'il voulait savoir ce que j'avais dans la tête. Donc je dis:
"Sijenecouchepasavectoi,tutelasserasdemoi?" J'avais dit ces mots à une telle vitesse que je n'étais pas sûre qu'il ait compris quelque chose. Mais je l'avais dit. Je sentis mon visage était en feu, et j'avais vraiment honte. Je me mis en colère quand il se mit à rire. Et il ne rit pas qu'un peu, il se mit la tête dans le cou et se laissa complètement aller.
"Edward, c'est pas drôle. C'est important pour moi."
Il continua de rire à ma réflexion."Tu vas pas me dire que tu t'inquiètes à propos de ça?"
Là, je me fâchai vraiment. Ça avait été vraiment dur pour moi de lui dire, et lui il se moquait de moi. Comme si ma question était ridicule."Je ne suis pas comme toutes ces filles avec qui tu as couché facilement. Je sais qu'un garçon qui a déjà eu des rapports veut plus. Tu en es la preuve vivante." J'étais tellement en colère que je voulus sortir de la chambre.
Avant que je ne me rend compte de quoique ce soit, j'étais de nouveau sur le lit, Edward au dessus de moi.
Il se mit sur ses coudes pour ne pas m'écraser. Il avait toujours cette étincelle dans les yeux. Dieu, que j'aimais ses yeux."Désolé d'avoir ri. Ce n'était pas de toi que je riais, c'était de ta question." Il nous retourna de manière à ce que je sois au dessus de lui. "Je sais que tu n'es pas comme les autres. C'est pour ça que je t'aime. Oui, j'aime le sexe. Mais non, je n'en suis pas accroc."
Je soupirai."Bella, tu es la meilleure chose qui me soit arrivée. Je ne couche pas pour prendre du plaisir. Non, je le fais pour satisfaire l'autre. Je veux que l'autre en profite. Si tu n'es pas prête, je t'attendrai. Je peux t'attendre, et je t'attendrai. Peu importe combien ça dure."
"Tout le monde est persuadé que tu ne tiendras pas un mois. Que d'ici un mois, tu auras quelqu'un d'autre. Je ne peux pas dire que je ne les crois pas. Car je pense aussi que dans un mois, il y aura quelqu'un d'autre."
Il prit sa tête dans ses mains."Je t'ai dit ce que je ressentais pour toi. Je t'ai dit que je n'avais jamais ressenti ça pour personne. J'ai même chanté pour toi, et tu doutes encore de mon amour?" Sa voix devint un peu plus dure.
"Tout le monde le pense. J'ai dû l'entendre au moins cent fois en une journée. Comment veux-tu que je ne doute pas?"
"Si tu me croyais, tu n'écouterais pas tous ces commérages."
"Je ne sais pas ce que tu disais à tes anciennes petites amies, si peux les nommer ainsi. Peut-être que tu leur disais exactement la même chose."
Il fronça les sourcils."Tu penses que je te mens? "
"Peut-être pas maintenant. Mais qu'est-ce que tu sais de ce que tu penseras dans un mois? Edward, tu ne dois pas me faire des promesses que tu ne pourras pas tenir."
"Je ne le fais pas. Je ne te promets que des choses dont je suis sûr. Et ces promesses, elles te sont destinées. Car je veux rester avec toi. Et ce sera encore le cas dans un mois, dans un an également. Je resterai tant que tu voudras de moi. Mais même si je te le dis, tu ne me croiras pas, donc on reprendra cette conversation dans un mois. Et à ce moment, je te ressentirai exactement la même chose qu'aujourd'hui. Peut-être même encore plus fort, mais certainement pas moins. Seul le temps pourra te convaincre."
Oui, laisser faire le temps me semblait une bonne option. Si ça voulait dire qu'il restait près de moi, il pouvait prendre autant de temps qu'il voulait. Je posai ma tête contre son torse."Je t'aime Edward."
"Et n'oublies pas que je t'aime aussi. Énormément." Il embrassa mes cheveux.
Nous restâmes ainsi en silence. Ses bras allaient de mon cou à mes hanches.
Quand il fut l'heure de rentrer, nous allâmes main dans la main à sa voiture. Il s'arrêta devant la maison. Il voulait sortir pour m'accompagner à la porte, mais je le retins. "Mes parents sont à la maison." Sifflai-je.
Je n'avais pas encore parlé à mes parents d'Edward et moi. Je n'osais pas le leur dire. Renée voudrait le rencontrer tout de suite, et Charlie voudrait le descendre.
"Quand vas tu parler de nous à tes parents?
C'était la chose sur laquelle je n'étais pas fixée. Il faudrait bien leur dire un jour ou l'autre, je le savais, mais j'avais besoin de m'y préparer. Je devais trouver la manière de le leur dire. Je pourrais tout simplement entrer avec Edward et dire:"Papa, Maman, Je vous présente Edward, mon petit ami."
Mais ce n'était pas vraiment la chose à faire si Charlie était dans le coin. Il pourrait avoir son arme à la main. Peut être devrais-je le faire dans un lieu publique. De préférence dans une grande ville, avec plein de témoins, de sorte à ce que mon père ne puisse me faire de scène. Mais une fois rentrés, ce serait moi que Charlie descendrait. Donc je ne pense pas que ce soit un bon plan non plus. Hum, je vais devoir attendre d'avoir bien mis mon plan au point.
"Je ne sais pas, mais pas maintenant."
"Pourquoi ça te fait peur? T'as honte de moi?"
"Mais non Edward. Bien sûr que non, je n'ai pas honte de toi. C'est toi qui devrais avoir honte de moi." Edward voulut protester mais je l'ignorai."Juste pas maintenant, ok? Je leur en parlerai." Je vis le rideau se décaler et des yeux regarder depuis la fenêtre, mais j'étais trop loin pour voir s'il s'agissait de Renée ou Charlie. Mais ça voulait également dire qu'eux non plus ne pouvaient voir qui était dans la voiture.
Je voulus donner un baiser rapide à Edward, mais celui-ci l'approfondit. Il prit mon visage en coupe et m'embrassa avidement. J'essayai de m'échapper à ce baiser car je pouvais oublier la tête à la fenêtre. Si c'était Charlie, ça ne m'étonnerait pas qu'il utilise des jumelles, pour voir qui était avec moi dans la voiture. Et il nous ferait un infarctus s'il me surprenait ainsi. Là j'aurais vraiment peur pour la vie d'Edward.
Ses lèvres descendirent dans mon cou, j'avais donc la possibilité de parler. C'était juste très dur de se concentrer. "Edward, arrête. Hummm, non, ne t'arrête pas... Si, il faut que tu t'arrêtes. Ils regardent. Edward, s'il te plaaaaaaiiiiiit!" J'essayais de me concentrer sur ce que je devais dire, mais honnêtement, je ne m'en rappelais plus.
Il me mordilla la peau puis retourna à mes lèvres."Tu disais, mon amour?"
"Je... Je..."Mince, j'ai oublié. Et je me laissai aller à ses lèvres et passai mes bras autour de son cou et me rapprochai de lui. Il sourit contre mes lèvres et s'arracha facilement de mon étreinte. Il n'était apparemment pas d'accord pour que je prenne les commandes.
"On dirait que Charlie sort avec un flingue." Dit-il en fixant la porte d'entrée.
Je m'échappai d'Edward et ouvris, choquée, la portière. Je regardai autour de moi mais ne vis personne. Je me tournai vers Edward. Je devais avoir manqué une bonne blague car il faisait un sourire amusé. "Quoi?" Demandai-je quand il perdit son sérieux.
"T'aurais dû voir ta tête." Dit il en éclatant de rire.
Je lui jetai un regard noir, ce qui le fit rire encore plus."C'était pas drôle Edward. J'avais vraiment peur pour nos vies. Edward, arrête de rire."
"Si, c'était drôle, et tu le sais." Il avait toujours une étincelle d'amusement dans le regard. Il serrait les lèvres pour ne pas se remettre à rire."Je pense que tu devrais y aller avant que Charlie ne sorte vraiment." Il rit de nouveau, plus doucement cette fois, et déposa un baiser sur mon front."Je t'appelle ce soir avant de dormir."
Je sortis de la voiture et fis signe à Edward tandis qu'il s'éloignait, puis je rentrai.
En entrant dans le salon j'aperçus – comme je m'y attendais – Charlie devant la fenêtre. Et comme je m'y attendais, sa première question fût qui était à coté de moi dans la voiture. Pas de "bonjour Bella, t'as passé une bonne journée?" Il attendait ma réponse, donc je lui dis qu'Alice m'avait déposée."On aurait dit un garçon." Et ses yeux se rétrécirent à cette idée.
"La tête d'Alice quand je lui dirai qu'elle ressemble à un garçon."Marmonnai-je.
Charlie marmonna quelque chose, mais pas assez fort pour que je ne puisse comprendre ce qu'il disait.
Renée cria que le repas était prêt et nous nous dirigeâmes vers la table. Mon père était normalement en bout de table, avec Renée à sa gauche te moi à sa droite.
Cette fois-ci, il s'assit en face de Renée, je me retrouvai donc à la dernière place, en bout de table. L'ambiance était tendue. Renée semblait ne pas vouloir le regarder et Charlie était d'humeur exécrable. J'essayais de manger en silence, parce que s'ils s'étaient disputés, je ne voulais pas me retrouver mêlée là dedans.
Malgré tout mes tentatives pour rester silencieuse n'étaient pas un franc succès, Renée me parlait avec un peu trop d'enthousiasme. Elle me parla même du bal, qui avait pourtant eu deux semaines auparavant. Vu que je ne pouvais manger en silence, j'essayai de manger le plus vite possible entre deux réponses courtes en direction de ma mère. Charlie n'avait jamais été très prolixe. Mais en temps normal, il parlait quand même un peu, mais ce soir il restait totalement silencieux et fixait son assiette.
J'avais pitié de mon père, de l'état dans lequel il était.
Je lavai mon assiette et leur dis que je montais faire mes devoirs. Je courus à l'étage sans même attendre leur réponse et pris une douche rapide. En fermant le robinet, j'entendis ma mère crier. Je sursautai quand j'entendis la voix de mon père.
C'était quelqu'un qui gardait toujours le contrôle, quand on voit toutes les idées farfelues de Renée. Pour moi c'était difficile d'échapper à une des "bonnes idées" de ma mère, mais Charlie savait souvent comme la prendre. Je passai rapidement un pantalon de jogging et un pull et pris mon téléphone. Je composai le numéro de la seule personne que j'avais envie d'entendre en ce moment. En bas, les cris se poursuivaient.
"Je te manque à ce point? Je t'ai pourtant dit que j'allais t'appeler." Me répondit Edward, d'humeur blagueuse. J'entendis des rires et des voix derrière moi.
"Edward." Je ne pouvais pas en supporter plus. Je m'aperçus que les larmes commençaient à couler sur mes joues, et ma voix n'était rien d'autre qu'un couinement.
"Bella, qu'est-ce-qu'il y a? Il s'est passé quelque chose? Je dois venir?" Au son de sa voix, je devinai qu'il était inquiet. L'humour de tout à l'heure avait totalement disparu. Les voix de derrière se dissipèrent également.
"Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu viennes maintenant." Mon père était d'une humeur massacrante, s'il voyait Edward grimper à ma chambre, il péterait les plombs.
"Quoi? Ils savent? Pour nous? Oh je suis désolé Bella, j'aurais dû te laisser sortir de la voiture. Je suis vraiment désolé."
"Non, ils ne savent rien. Mes parents sont en train de se disputer. Et... Je ne peux rien faire. Je les entends crier depuis l'étage. Je ne veux pas qu'ils se séparent Edward." Je le suppliais comme s'il pouvait y faire quelque chose.
"Bella, ça va aller. Ça se calmera sûrement demain. Ne pense pas à la séparation. Chut, calme toi. Ça va aller. Tu es sûre que tu ne veux pas que je passe?"
Peut-être qu'en effet je m'en faisais trop. Qu'ils se disputent ne voulait pas forcément dire qu'ils allaient se séparer. Ça faisait si longtemps qu'ils étaient ensemble."Mon père est sur le point de perdre les pédales. Et si tu te présentes à la porte ça va accélérer le processus." J'essayai de retenir mes larmes, mais elles continuaient à couler le long de mes joues.
"Tu veux que je t'envoie Rosalie? Je ne veux pas que tu reste seule dans cet état. Je veux te soutenir et te prendre dans mes bras. Il n'y a pas quelque chose que je puisse faire pour toi?" Me supplia-t-il.
"C'est bon Edward. Tu peux juste...Me parler un peu? Entendre ta voix me calme déjà. Tu peux continuer à me parler?"
"Bien sûr mon coeur, aussi longtemps que tu le souhaites."
Nous parlâmes par dessus les cris de mes parents. Il me calmait avec ses mots, et je me sentis un peu mieux. Je me sursautai en entendant les pas lourds de mon père et la porte claquer. Quand je baillai j'entendis à l'autre bout du fil qu'il chantait la chanson qu'il m'avait jouée quand il m'avait dit la première fois qu'il m'aimait. Il me dit qu'il continuerait de chanter jusqu'à ce que je m'endorme. Je ne m'endormis que peu de temps après qu'il ait commencé à chanter et mes rêves furent plein de magnifiques mélodies.
POV Edward
Après avoir ramené Bella chez elle, je me rendis chez Emmett. Sa mère Maria m'ouvrit la porte. Comme d'habitude je me rendis de manière tout à fait naturelle à la chambre d'Emmett. Emmett et Jasper jouaient à la Playstation. J'entrai et vis qu'ils jouaient à "Prince of Persia: l'âme du guerrier". Ils tournèrent la tête vers moi alors que je m'installais sur le lit.
"Hey, Eddie. On arrive pas à aller plus loin mec. Essaye un peu pendant que je vais chercher à boire." Emmett me donna la manette et descendit.
Je m'installai au sol à coté de Jasper. "Où est Alice?"
"Elle est dans sa chambre avec Angela. Je pense qu'Angela a un nouveau mec." Il reporta son attention sur l'écran. "Oui, c'est là qu'on est bloqués."
J'essayai de tuer les ennemis et en même temps de protéger une fille. Quand Emmett entra dans la chambre, je fus game over. J'avais su protéger mon personnage, mais quelqu'un avait tué la fille. Je devais recommencer.
"C'est toujours les filles qui gâchent tout, hein?" Rit Emmett."Maintenant c'est de nouveau mon tour."
C'est à ce moment que mon téléphone sonna. Je jetai un oeil à l'écran et vis que c'était Bella qui appelait. Je ris en moi même. Je lui manquais autant qu'elle me manquait.
"Je te manque à ce point? Je t'ai pourtant dit que j'allais t'appeler."
"Edward." Sa voix semblait brisée. Ce n'était rien de plus qu'un couinement et on pouvait entendre qu'elle avait pleuré. Je paniquai instantanément.
"Bella, qu'est-ce-qu'il y a? Il s'est passé quelque chose? Je dois venir?" Emmett et Jasper étaient encore en train de rire donc je sortis de la chambre et fis les cent pas dans le couloir.
"Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu viennes maintenant." Oh non. Ils nous avaient vus dans la voiture. J'avais tout gâché. Quelle était la punition? Elle ne pouvait plus jamais me voir?Non, je ne laisserais pas ça arriver. D'une manière ou d'une autre, je continuerais à la voir.
"Quoi? Ils savent? Pour nous? Oh je suis désolé Bella, j'aurais dû te laisser sortir de la voiture. Je suis vraiment désolé." J'étais tellement désolé de ne pas m'être contenté d'un baiser rapide et de l'avoir laissée rentrer. Je pensais qu'elle exagérait.
"Non, ils ne savent rien." J'en fus soulagé."Mes parents sont en train de se disputer. Et... Je ne peux rien faire. Je les entends crier depuis l'étage. Je ne veux pas qu'ils se séparent Edward." Elle me suppliait. Ça me faisait si mal de l'entendre me supplier.
"Bella, ça va aller. Ça se calmera sûrement demain. Ne pense pas à la séparation. Chut, calme toi. Ça va aller. Tu es sûre que tu ne veux pas que je passe?"
"Mon père est sur le point de perdre les pédales. Et si tu te présentes à la porte ça va accélérer le processus." Elle était toujours en train de renifler à l'autre bout du fil. Cela me faisait mal de savoir qu'elle était toute seule à pleurer
"Tu veux que je t'envoie Rosalie? Je ne veux pas que tu reste seule dans cet état. Je veux te soutenir et te prendre dans mes bras. Il n'y a pas quelque chose que je puisse faire pour toi?" Maintenant c'était moi qui la suppliais. La seule chose que je voulais, c'est qu'elle soit heureuse.
"C'est bon Edward. Tu peux juste...Me parler un peu? Entendre ta voix me calme déjà. Tu peux continuer à me parler?"
"Bien sûr mon coeur, aussi longtemps que tu le souhaites."
J'entendais de l'autre coté de la ligne les cris de ses parents. Cela me faisait mal de savoir combien c'était douloureux pour elle d'être entre eux deux. J'essayais de la calmer et de lui dire que tout irait bien. Au bout d'un moment, j'entendis qu'elle commençait à fatiguer. Quand elle bailla, je lui dis qu'elle pouvait fermer les yeux.
Je chantai la chanson qui décrivait ce que je ressentais quand je la regardais. Je lui avais chanté quand j'avais voulu la convaincre que je l'aimais. Je ne sus pas si elle s'était endormie car c'était totalement silencieux à l'autre bout du fil. Donc je recommençai à chanter. Je fus surpris par la voix de son père qui entrait dans sa chambre. Je raccrochai rapidement afin qu'il ne voie pas qu'elle m'avait appelé. Je restai encore quelques minutes dans le couloir avant de rentrer dans la chambre d'Emmett. Je vis qu'ils étaient retournés à leur jeu. Je passai la soirée à me faire du mauvais sang pour Bella. J'aurais tellement voulu la rappeler pour entendre sa voix, mais ce n'était pas possible, pas maintenant. Je devais tenir encore quelques heures et ça irait.
Le lendemain à mon réveil, la première chose que je fis fut appeler Bella. Je ne pris pas mon téléphone mais celui de Rosalie. J'essayais d'être le plus prudent possible car je ne voulais pas lui poser encore plus de problèmes. Je composai son numéro que je connaissais déjà par coeur. Elle répondit après trois sonneries. Elle semblait fatiguée.
"Rosalie?" Dit-elle prudemment.
"Salut mon coeur. C'est Edward. Comment tu vas? J'espère que je ne te réveille pas?"
Sa voix sembla joyeuse au son de la mienne."Oh Edward, non. Tu ne m'as pas réveillée. J'étais en train de ruminer dans mon lit. Pourquoi tu m'appelles avec le portable de Rosalie?"
"Je pensais que si ton père voyait que je t'appelais tu aurais des problèmes, donc c'était plus prudent d'utiliser celui de Rosalie. Tu viens aujourd'hui? Tu m'as manqué."
Pas un bruit durant quelques secondes de l'autre coté du téléphone."Oui, je viens tout à l'heure. Je vais d'abord aller prendre une douche et attendre que mon père parte. Il me surveille tout le temps. Je dois raccrocher, ok? A tout à l'heure."
Je soupirai. C'était toujours difficile de la quitter."Je t'aime."
"Je t'aime aussi." Dit-elle avant de raccrocher.
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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que ça vous a plu!
A bientôt pour la suite!
Bisous

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