Coucou! Voilà la suite! On fait un petit bon dans le temps. Dans ce chapitre, Edward et Bella sont ensemble depuis trois semaines!
On se retrouve à la fin!
Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent toujours pas, ils appartiennent à la génialissime Stephenie Meyer
L'histoire ne m'appartient pas non plus, mais à anoek013, qui m'a fait l'honneur de m'autoriser à la traduire^^
Bonne lecture!
Chapitre 17: Diner au restaurant
POV Bella
Mon père me surveillait constamment. J'avais mal dormi ces dernières nuits et l'entendais entrer dans ma chambre toutes les heures pour voir si j'étais bien au lit. Heureusement qu'Edward m'appelait à chaque fois avec le portable de Rosalie. Charlie était tellement parano qu'il serait bien capable de vérifier mes appels.
Ça me tuerait s'ils se séparaient. Ils ne me feraient pas ça. Où vivrais-je? Ils ne pouvaient tout de même pas me demander de choisir entre eux deux, si?
Ils s'étaient disputés souvent cette semaine, et hier soir, ça n'avait pas loupé.
Je repoussai ces sombres pensées. Je ne voulais plus y penser. Edward avait dit que tout irait bien. Je devais le croire. J'étais pressée de le voir.
Je pris une douche rapide et descendis silencieusement. Ma mère était à table. Elle était assise, la mine fatiguée, une tasse de café à la main. Mon père n'était nulle part.
"Salut." Dis-je. Je me disais que bonjour n'était pas très approprié.
Elle leva le regard de sa tasse, me sourit, puis reporta son attention sur son café. Cela me faisait mal de voir à quel point elle était malheureuse.
Je m'assis en face d'elle. Nous restâmes ainsi un moment, en silence. Elle ne disait rien et ne me regarda pas une fois. Je ne pouvais pas la voir comme ça. C'était trop pour moi. Je devais partir d'ici."Je vais chez Rosalie." Lui dis-je rapidement en prenant mon manteau sur le portemanteau puis sortis. Je ne voulais pas attendre sa réponse. J'allai rapidement à ma voiture et partis.
Je voulais rejoindre Edward au plus vite. J'avais besoin de ses bras protecteurs. Sa présence me manquait.
N'était-ce pas mal de penser ainsi? Imaginons que ça soit fini entre nous, je ne devais pas trop dépendre de lui. Je devais apprendre à résoudre mes problèmes moi même. Il ne devait pas devenir trop important pour moi.
Ma voiture roulait doucement, tandis que je levai doucement le pied de la pédale d'accélérateur.. Etait-ce mal qu'il me manque?
Je finis par m'arrêter le long de la route, la tête sur le volant. Il n'y avait rien que je voulais plus que de l'avoir de moi, son odeur envoutante, ses bras forts, ses lèvres. Ce n'était pas bien de le vouloir autant, alors que je n'avais aucune certitude qu'il resterait auprès de moi. Pourquoi n'était-il pas comme les autres? Un garçon qui n'était pas un playboy. Un garçon qui n'était pas sorti avec des milliers de filles avant moi. Quelqu'un du genre à avoir une relation sérieuse. Pourquoi n'était-il pas cela?
Je redémarrai la voiture. Je ne pouvais plus tenir. Je devais le voir. Je devais le sentir. C'est ainsi que je fis ce trajet connu vers la magnifique maison blanche. Le rugissement de ma camionnette brisa le silence qui régnait dans le quartier Le seul bruit que l'on entendait ici était le courant de la rivière.
Je pense qu'on devait entendre ma camionnette de l'intérieur de la maison, car à peine avais-je éteint le contact qu'Edward était déjà en train de m'ouvrir la porte. Il m'aida à sortir de la voiture et me prit dans ses bras. Je pressai mon visage contre sa poitrine. Je pris une grande respiration, et son odeur me relaxa instantanément. C'était la preuve qu'il était toujours là. Pour moi.
Nous ne dîmes rien quelques instants, nous nous contentâmes de nous serrer fort dans les bras l'un de l'autre. Ses yeux étaient soudés aux miens, et ni l'un ni l'autre ne pouvions nous en décrocher. Je voulais ses lèvres. Je devais avoir ses lèvres sur les miennes. Donc je me hissai sur mes pointes de pied et pressai mes lèvres contre les siennes. Il m'embrassa tendrement, me caressant le visage, les cheveux. Son autre main me tenait contre lui.
Il finit par me relâcher. Il me prit la main et nous dirigea lentement vers la maison."Ça va? T'as l'air épuisée."
Je lui fis un petit sourire."Je SUIS épuisée."
Je suis désolé de ne pas avoir pu rester avec toi toute la nuit. Je serais bien resté au téléphone avec toi toute la nuit, mais ton père est rentré dans ta chambre. Je ne voulais pas t'apporter des problèmes supplémentaires."
J'accentuai ma pression sur sa main et me rapprochai de lui."Ça va. J'ai dormi le reste de la nuit. Et puis, il faut que toi aussi tu dormes."
"C'est pas important. Je n'en ai pas besoin."
J'arrêtai de marcher, me retournai vers lui et lui souris."J'en doute. Si tu n'avais pas eu ta dose de sommeil, tu ne serais pas en état de faire ça." Dis-je en m'emparant à nouveau de ses lèvres, avec plus de conviction que lors du premier baiser. Mes mains passèrent dans ses cheveux, les agrippèrent et pressèrent son visage contre le mien afin d'approfondir le baiser. Il se détacha facilement de mon étreinte.
"Tu as peut-être raison. Mais je pense avoir encore assez d'énergie pour me libérer." Il rit sournoisement avant de m'emmener à l'intérieur.
Nous entrâmes mais il n'y avait personne. "Où sont les autres?"
"Carlisle et Esmée sont sortis pour la journée et Rosalie bien sûr est chez Emmett."
Une odeur exquise provint de la cuisine. Je suivis l'odeur et vis une casserole sur le feu. J'avais faim instantanément.
Edward se plaça derrière moi et mit ses mains sur mes épaules."Je voulais te faire une surprise. Je pensais que tu aurais faim."
"Oh, Edward, ça a l'air succulent."
Il sourit. Je m'assis au bar et l'observai cuisiner. Je lui demandai ce que c'était, mais il préférait que je goutte d'abord. Il avait peur que je n'aie des préjugés avant de manger.
Je ne voyais pourquoi je n'aimerais pas alors que cela sentait aussi bon. J'étais toujours un peu difficile en ce qui concernait la nourriture, surtout lorsqu'il s'agissait d'insectes ou de poisson. Tant que ce n'était pas quelque chose à décortiquer, et que je ne voyais pas les yeux, ça m'allait. J'attendis patiemment, même si mon ventre gargouillait depuis quelques minutes.
Il finit par enlever la casserole des fourneaux, en plaça élégamment le contenu dans une assiette et la plaça près de moi. Il y avait quelques morceaux de viande dans l'assiette, et des champignons. Même les champignons avaient l'air super bons. J'en enfournai un et laissai le goût envahir ma bouche.
Edward surveillait chacun de mes gestes. Il sourit un peu quand je mis un morceau de viande dans ma bouche. C'était succulent. Ça avait le goût du poulet – même si ça n'en avait pas l'apparence. C'était l'incarnation de l'homme parfait. Beau, gentil et en plus il cuisinait super bien."Je ne savais pas que le poulet pouvait être aussi bon. C'est excellent."
"Bella"Rit-il."C'est pas du poulet."
"Qu'est-ce que c'est alors?" Demandai-je en reprenant un morceau de "poulet"(N/T: Je serais toi je préférerais pas savoir lol)
Son sourire s'élargit encore plus."Ma chère Bella, ce que tu viens de mettre dans ta bouche, c'est un grillon."
Je recrachai le morceau sur le bar, ce qui le fit rire d'autant plus. Un grillon? Il m'avait fait manger un grillon? UN PUTAIN DE GRILLON? Putain, putain, putain.
"Je t'avais dit que c'était mieux que tu gouttes avant de savoir ce que c'est." Dit il entre deux rires.
Je croisai mes mains autour de torse. Ce n'était pas, non absolument pas drôle.
Quand il s'arrêta – enfin – de rire, il osa en plus me dire que je devais manger tout le reste.
"C'était pas vraiment dans mes intentions Eddie." Il détestait que j'utilise ce surnom.
"Tu plaisantes? Tu trouvais ça bon, non? Je ne vois pas pourquoi tu fais la difficile maintenant."
"Parce que tu viens de me faire manger un putain d'insecte." Un plan diabolique se dessina dans ma tête. Je lui souris."Si tu veux que je finisse mon assiette, tu dois en manger d'abord."
Il prit un morceau de viande dans mon assiette sans réfléchir et le porta à sa bouche, tout en continuant à me sourire. Je l'observai la bouche grande ouverte. Il était en train de manger un grillon, et il arrivait à continuer de sourire? Grrrr, frimeur!
Il ouvrit la bouche pour me prouver qu'il l'avait mangé."Je n'allais quand même pas te servir un plat que je n'avais jamais mangé. J'en mange souvent." Il rapprocha mon assiette de moi en me faisant un clin d'oeil. Super, maintenant je devais remplir ma part du marché.
Je fermai les yeux, pris un morceau avec ma fourchette et le mis dans ma bouche. Ce n'était pas mauvais en soi, c'était juste l'idée de manger un insecte qui me rebutait. Cette idée me donnait la chair de poule.
Je fis semblant d'avaler. Je lui souris en me rapprochant de lui. Il tendit les bras, et je me laissai facilement enlacer. Je me hissai sur les pointes pour l'embrassai. J'ouvris la bouche et il ouvrit la sienne en même temps. Ce à quoi il ne s'attendait pas, c'était que je pousse le grillon que j'étais censée avoir mangé dans sa bouche avec ma langue.
Il toussota et le recracha. Je lui offris le même sourire satisfait."Retour à l'envoyeur."
"Ok, tu m'as nourri, maintenant c'est mon tour." Il mit un grillon entre ses dents et pressa ses lèvres contre les miennes.
Ok, je sais, c'était une manière un peu bizarre d'embrasser son petit ami, mais eh, si ainsi je pouvais gouter aux lèvres d'Edward, je m'y prêtais volontiers. En plus, de cette manière, il me permettait d'oublier ce que j'avalais, ce qui apparemment était son but.
Nous continuâmes quelques temps à jouer avec la nourriture, et je finis sur la table avec le dessert – fraises à la chantilly – sur le nombril. Ne me demandez pas comment j'avais fini là, je ne parvenais même pas à m'en rappeler.
Il fit glisser sa langue sur mon nombril. Je ris sous l'effet de la chatouille. Il posa ses mains sur mon ventre, ce qui me donna la chair de poule. Ses mains faisaient des mouvements de haut en bas tandis que ses lèvres se baladaient sur mon corps.
Ses mains remontèrent et brusquement il me sauta dessus et pressa son corps sur le mien. Il m'embrassa dans le même mouvement. Je compris ses intentions. Il voulait faire la chose que je n'étais pas prête à faire.
Je mis mes mains sur son torse et le repoussai gentiment. Il me fit un regard interrogateur."Edward, stop." Dis-je d'un souffle."Pas encore."
Il m'embrassa de nouveau, et je pris peur qu'il ne m'ait pas écouté. Quand il s'écarta, il me regarda, avec un sourire sur son magnifique visage. Il sauta de la table et me porta comme une mariée. Il alla jusqu'au canapé et me mit sur ses genoux."Bon", commença-t-il,"Tu veux voir quel film."
Je le regardai, incrédule. C'était bizarre la façon dont il avait détourné notre "conversation".
"Eh" balbutiai-je.
Il rit et se dirigea vers l'étagère à dvd et en sortit un. Après l'avoir mis dans le lecteur, il retourna s'allonger sur le canapé et me prit contre lui. Il passa ses bras autour de moi et c'est ainsi que nous nous trouvâmes à regarder Transformers. Edward savait à quel point j'adorais ce film.
Nous avions regardé ce film je ne sais combien de fois ces deux dernières semaines. Il me suppliait de choisir un autre film la troisième fois que je l'avais réclamé.
Ça ne faisait pas cinq minutes que nous regardions quand Rosalie et Emmett rentrèrent. Ils s'affalèrent près de nous sur le canapé et regardèrent également le film.
Bzzzzzzzzzzz Le téléphone d'Edward vibrait dans sa poche.
Il dût se décaler un peu pour prendre son portable puis l'ouvrit."Jasper." Dit-il. Il ne dit rien quelques secondes avant de répondre."Pourquoi pas(...)Ouais(...)Ok, on se rejoint tous dans un quart d'heure(...)Bien, à toute." Il rabattit le clapet de son téléphone."Vous voulez venir?" Nous dit-il.
POV Edward
Ma Bella n'avait pas la moindre idée d'où nous allions. Alice et Jasper nous embrassèrent Emmett, Rosalie et moi alors que Bella s'entêtait à vouloir rester dans la voiture. Je soupirai et lui ouvris la porte.
Elle croisa ses bras autour son torse et me lança un regard noir."Je n'entre pas. Va donc manger tout seul."
Avais-je fait quelque chose de mal? Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle était en colère. Je voulais lui faire une bonne surprise et elle réagissait ainsi? "Bella, c'est quoi le problème?"
"Edward, sais-tu à quel point ce restaurant est cher?"
"C'est pas si terrible."
Elle continua à s'entêter à rester assise.
Bon Dieu, c'est quoi son problème? Toutes les filles étaient heureuses que je les invite au restaurant, mais Bella s'entêtait à vouloir rester dans l'auto. J'avais de l'argent. J'avais tellement d'argent que je ne savais qu'en faire. Pourquoi ne le dépenserais-je pas pour la femme de ma vie?
Je lui pris les mains et l'extirpai de l'auto.
"Edward" Protesta-t-elle.
"Ne sois pas si difficile Bella. Alice et Rosalie viennent bien, non? Et puis, si je ne fais pas de bons investissements avec mon argent, c'est Esmée qui va être fâchée."
"Je ne pense pas qu'aller dans un restaurant ultra cher soit un bon investissement. Va plutôt t'acheter une nouvelle voiture avec."
"Bella, s'il te plait." La suppliai-je. Pourquoi était-elle plus têtue qu'une mule?
"Ok, très bien." Dit-elle en allant à l'intérieur. Ok, ce n'était pas la parfaite entrée que je m'étais imaginé. C'était quand même bien plus romantique d'entrer main dans la main, des étincelles dans les yeux, et où tout le monde pourrait voir à quel point nous étions amoureux...
Emmett et Jasper rirent de Bella qui s'assit fâchée sur sa chaise.
Une fois tous installés nous reçûmes nos menus. Tout le monde prit son temps pour choisir, excepté Bella bien sûr.
"Bella?" Demandai-je.
"J'ai déjà choisi." Dit-elle simplement.
"Et puis-je te demander quoi? " J'eus peur qu'elle ait pris ce à quoi je pensais.
Elle ouvrit la carte et me désigna un plat. C'était bien ce qui me faisait peur, elle avait choisi le moins cher. Je grognai. Pourquoi était-elle aussi têtue? "Bella, si tu ne te décides pas à choisir autre chose, je te commande toute la carte afin que tu puisses manger quelque chose." Et crois moi, je le ferai.
Elle ne me crût pas et s'entêta. On va voir ce qu'on va voir.
Les autres ne se rendirent pas compte de notre petite confrontation, étant trop occupés à parler et à rire. Mais quand la serveuse arriva, ils se rendirent vite compte que quelque chose n'allait pas.
Après qu'ils eurent tous fait leur commande – et avoir vu à mon grand damne que Bella prenait le plat le moins cher – je demandai." Donnez moi tout ce qu'il y a sur la carte."
La serveuse, qui s'appelait Sophie me regarda, incrédule. "Pardon, Monsieur?"
Les autres me regardèrent également, avec de grands yeux. Bella elle-même avait la bouche ouverte.
"Vous m'avez bien entendue, je veux tout commander."
"Edward, sois pas bête." Souffla Bella.
Je l'ignorai."Tout" Répétai-je.
Alors que Sophie allait tout noter sur son carnet, Bella prit la parole."Ok, t'as gagné. Puis-je prendre des raviolis aux champignons à la place de la salade?"
"Et..." l'incitai-je à continuer.
"Et... une assiette de frites et pommes de terre et de la mayonnaise. Oh, et mettez moi aussi du poulet et la salade vous pouvez la laisser."Rajouta-t-elle.
Je lui fis un sourire satisfait."C'est ce que je voulais entendre." Je me tournai vers Sophie. "Dans ce cas je prendrais la même chose.
Elle l'écrivit sur son carnet et partit en baissant la tête.
Au cours de la soirée, Bella se détendit un peu mais quand l'addition vint elle fit de son mieux pour ne pas jeter un oeil au montant. Oh, ma gentille Bella.
"Rosalie et Alice, pouvez vous me ramener?" Demanda Bella alors que nous étions devant ma voiture.
Quand elle s'aperçut que je la regardais incrédule elle me rappela: "Mes parents, tu te rappelles?"
Je soupirai. Combien de temps cette situation allait-elle encore durer? Je ne pouvais même pas ramener ma copine chez elle, parce qu'elle avait peur que Charlie m'arrache la tête. Je soupirai à l'idée de devoir la quitter maintenant.
"J'y travaille, mais c'est pas vraiment le bon moment tu sais. Avec la situation entre mes parents et tout."
Je pris son visage en coupe et l'embrassai. Qu'est-ce-que j'étais heureux dans ces moments là. J'aimerais tellement que ces moments ne s'arrêtent jamais."Je t'aime Bella. Pour toujours."
Elle m'embrassa une dernière fois."Je t'aime aussi. Beaucoup."
Elles montèrent toutes les trois dans la Porsche, alors que nous les garçons observions mes copines partir.
POV Bella
"Donc" Dit Rosalie alors que nous étions dans la voiture,"C'est l'anniversaire d'Edward dans trois mois. La fête se déroulera donc chez nous. On a encore plein de trucs à régler, les invitations, le traiteur, la décoration... Donc les garçons doivent occuper Edward les prochaines semaines pendant que nous nous occupons de tout ça. Esmée va nous aider et Angela a déjà proposé de donner un coup de main."
On doit également trouver un moyen pour éloigner Edward de toi." Dit Alice."Ça, ça va être plus délicat."
Je ris, bien que je n'apprécie pas l'idée de ne voir Edward que rarement.
Nous étions arrivées chez moi. La voiture de mon père était garée devant la porte. Pitié, faites qu'ils ne soient pas encore en train de se disputer. Je voulus sortir de la voiture quand Rosalie dit."Pourquoi ne resterais pas dormir chez nous? Je pense qu'Edward approuverait l'idée."
Je pensais aussi que l'idée était bonne."Pourquoi n'entreriez vous pas avec moi? Je pourrais demander à Charlie."
Elles me suivirent jusqu'à la porte. Alors que j'ouvrai celle-ci, je tendis l'oreille à l'affût d'un éclat de voix. Je soupirai de soulagement quand j'entendis que tout était normal. Ma mère était en train de lire un livre dans le canapé alors que mon père lisait le journal.
J'essayai d'amener doucement l'idée, afin de ne pas brusquer mon père, mais apparemment il m'avait vue venir.
"N'y pense même pas. Tu as cours demain. L'école a appelé, tu as été deux fois en retard jeune fille, donc tu n'iras nulle part. Je ne veux pas que tu arrives encore une fois en retard. Tu dors à la maison!" Dit il en me désignant du doigt.
"Mais papa, si je te promets d'arriver à l'heure demain, tu me laisses y aller?"essayai-je d'une voix douce.
"Non, je n'ai pas confiance en ce type. La dernière fois il a passé le repas à te regarder!" Ce n'était pas la peine de lui demander de qui il parlait. Je le devinai assez aisément.
"Mais papa, s'il te..."
"Tu n'iras pas, basta!" Cria-t-il en sortant de la pièce.
Le silence régnait dans le salon. Je regardai prudemment ma mère. Elle fixait la porte par laquelle Charlie était sorti.
"Maman..." Commençai-je.
Elle secoua la tête."Je suis désolée ma puce, mais si ton père a dit que tu ne peux pas y aller, je ne peux pas aller contre lui."
Je soupirai. C'était sans espoir, je ne gagnerai pas. Alice et Rosalie me dirent silencieusement au revoir alors que je leur faisais signe.
Après avoir fermé la porte, je me précipitai en haut, pris une douche rapide et allai sur mon lit. Je fis mes maths, et révisai pour le contrôle d'anglais.
La dernière chose que j'entendis fut le sanglot de ma mère alors qu'elle montait à l'étage.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que ça vous a plu. Avant de vous laisser, je voulais vous parler du temps de publication du chapitres. Il ne me reste plus beaucoup de chapitres à traduire en stock. L'auteur en est rendue au vingtième pour l'instant, et là nous en sommes au chapitre 17. Donc je vais vite me retrouver à cours de chapitres. Donc à partir de maintenant, je vais espacer volontairement la publication afin de peut être l'auteur ait le temps d'en poster entre deux. Quand je n'aurai plus de chapitres, il faudra attendre que l'auteur poste, mais dès qu'un chapitre paraîtra, je me dépêcherai de le traduire.
Pour ceux qui lisent Une nuit qui change tout, ne vous inquiétez pas, je n'abandonne pas cette fic, j'ai juste eu peu de temps (ça va plus vite de traduire que d'écrire, en traduisant je ne cherche pas mes idées lol!)
Bisous et à bientôt!
On se retrouve à la fin!
Disclaimer: Les personnages ne m'appartiennent toujours pas, ils appartiennent à la génialissime Stephenie Meyer
L'histoire ne m'appartient pas non plus, mais à anoek013, qui m'a fait l'honneur de m'autoriser à la traduire^^
Bonne lecture!
Chapitre 17: Diner au restaurant
POV Bella
Mon père me surveillait constamment. J'avais mal dormi ces dernières nuits et l'entendais entrer dans ma chambre toutes les heures pour voir si j'étais bien au lit. Heureusement qu'Edward m'appelait à chaque fois avec le portable de Rosalie. Charlie était tellement parano qu'il serait bien capable de vérifier mes appels.
Ça me tuerait s'ils se séparaient. Ils ne me feraient pas ça. Où vivrais-je? Ils ne pouvaient tout de même pas me demander de choisir entre eux deux, si?
Ils s'étaient disputés souvent cette semaine, et hier soir, ça n'avait pas loupé.
Je repoussai ces sombres pensées. Je ne voulais plus y penser. Edward avait dit que tout irait bien. Je devais le croire. J'étais pressée de le voir.
Je pris une douche rapide et descendis silencieusement. Ma mère était à table. Elle était assise, la mine fatiguée, une tasse de café à la main. Mon père n'était nulle part.
"Salut." Dis-je. Je me disais que bonjour n'était pas très approprié.
Elle leva le regard de sa tasse, me sourit, puis reporta son attention sur son café. Cela me faisait mal de voir à quel point elle était malheureuse.
Je m'assis en face d'elle. Nous restâmes ainsi un moment, en silence. Elle ne disait rien et ne me regarda pas une fois. Je ne pouvais pas la voir comme ça. C'était trop pour moi. Je devais partir d'ici."Je vais chez Rosalie." Lui dis-je rapidement en prenant mon manteau sur le portemanteau puis sortis. Je ne voulais pas attendre sa réponse. J'allai rapidement à ma voiture et partis.
Je voulais rejoindre Edward au plus vite. J'avais besoin de ses bras protecteurs. Sa présence me manquait.
N'était-ce pas mal de penser ainsi? Imaginons que ça soit fini entre nous, je ne devais pas trop dépendre de lui. Je devais apprendre à résoudre mes problèmes moi même. Il ne devait pas devenir trop important pour moi.
Ma voiture roulait doucement, tandis que je levai doucement le pied de la pédale d'accélérateur.. Etait-ce mal qu'il me manque?
Je finis par m'arrêter le long de la route, la tête sur le volant. Il n'y avait rien que je voulais plus que de l'avoir de moi, son odeur envoutante, ses bras forts, ses lèvres. Ce n'était pas bien de le vouloir autant, alors que je n'avais aucune certitude qu'il resterait auprès de moi. Pourquoi n'était-il pas comme les autres? Un garçon qui n'était pas un playboy. Un garçon qui n'était pas sorti avec des milliers de filles avant moi. Quelqu'un du genre à avoir une relation sérieuse. Pourquoi n'était-il pas cela?
Je redémarrai la voiture. Je ne pouvais plus tenir. Je devais le voir. Je devais le sentir. C'est ainsi que je fis ce trajet connu vers la magnifique maison blanche. Le rugissement de ma camionnette brisa le silence qui régnait dans le quartier Le seul bruit que l'on entendait ici était le courant de la rivière.
Je pense qu'on devait entendre ma camionnette de l'intérieur de la maison, car à peine avais-je éteint le contact qu'Edward était déjà en train de m'ouvrir la porte. Il m'aida à sortir de la voiture et me prit dans ses bras. Je pressai mon visage contre sa poitrine. Je pris une grande respiration, et son odeur me relaxa instantanément. C'était la preuve qu'il était toujours là. Pour moi.
Nous ne dîmes rien quelques instants, nous nous contentâmes de nous serrer fort dans les bras l'un de l'autre. Ses yeux étaient soudés aux miens, et ni l'un ni l'autre ne pouvions nous en décrocher. Je voulais ses lèvres. Je devais avoir ses lèvres sur les miennes. Donc je me hissai sur mes pointes de pied et pressai mes lèvres contre les siennes. Il m'embrassa tendrement, me caressant le visage, les cheveux. Son autre main me tenait contre lui.
Il finit par me relâcher. Il me prit la main et nous dirigea lentement vers la maison."Ça va? T'as l'air épuisée."
Je lui fis un petit sourire."Je SUIS épuisée."
Je suis désolé de ne pas avoir pu rester avec toi toute la nuit. Je serais bien resté au téléphone avec toi toute la nuit, mais ton père est rentré dans ta chambre. Je ne voulais pas t'apporter des problèmes supplémentaires."
J'accentuai ma pression sur sa main et me rapprochai de lui."Ça va. J'ai dormi le reste de la nuit. Et puis, il faut que toi aussi tu dormes."
"C'est pas important. Je n'en ai pas besoin."
J'arrêtai de marcher, me retournai vers lui et lui souris."J'en doute. Si tu n'avais pas eu ta dose de sommeil, tu ne serais pas en état de faire ça." Dis-je en m'emparant à nouveau de ses lèvres, avec plus de conviction que lors du premier baiser. Mes mains passèrent dans ses cheveux, les agrippèrent et pressèrent son visage contre le mien afin d'approfondir le baiser. Il se détacha facilement de mon étreinte.
"Tu as peut-être raison. Mais je pense avoir encore assez d'énergie pour me libérer." Il rit sournoisement avant de m'emmener à l'intérieur.
Nous entrâmes mais il n'y avait personne. "Où sont les autres?"
"Carlisle et Esmée sont sortis pour la journée et Rosalie bien sûr est chez Emmett."
Une odeur exquise provint de la cuisine. Je suivis l'odeur et vis une casserole sur le feu. J'avais faim instantanément.
Edward se plaça derrière moi et mit ses mains sur mes épaules."Je voulais te faire une surprise. Je pensais que tu aurais faim."
"Oh, Edward, ça a l'air succulent."
Il sourit. Je m'assis au bar et l'observai cuisiner. Je lui demandai ce que c'était, mais il préférait que je goutte d'abord. Il avait peur que je n'aie des préjugés avant de manger.
Je ne voyais pourquoi je n'aimerais pas alors que cela sentait aussi bon. J'étais toujours un peu difficile en ce qui concernait la nourriture, surtout lorsqu'il s'agissait d'insectes ou de poisson. Tant que ce n'était pas quelque chose à décortiquer, et que je ne voyais pas les yeux, ça m'allait. J'attendis patiemment, même si mon ventre gargouillait depuis quelques minutes.
Il finit par enlever la casserole des fourneaux, en plaça élégamment le contenu dans une assiette et la plaça près de moi. Il y avait quelques morceaux de viande dans l'assiette, et des champignons. Même les champignons avaient l'air super bons. J'en enfournai un et laissai le goût envahir ma bouche.
Edward surveillait chacun de mes gestes. Il sourit un peu quand je mis un morceau de viande dans ma bouche. C'était succulent. Ça avait le goût du poulet – même si ça n'en avait pas l'apparence. C'était l'incarnation de l'homme parfait. Beau, gentil et en plus il cuisinait super bien."Je ne savais pas que le poulet pouvait être aussi bon. C'est excellent."
"Bella"Rit-il."C'est pas du poulet."
"Qu'est-ce que c'est alors?" Demandai-je en reprenant un morceau de "poulet"(N/T: Je serais toi je préférerais pas savoir lol)
Son sourire s'élargit encore plus."Ma chère Bella, ce que tu viens de mettre dans ta bouche, c'est un grillon."
Je recrachai le morceau sur le bar, ce qui le fit rire d'autant plus. Un grillon? Il m'avait fait manger un grillon? UN PUTAIN DE GRILLON? Putain, putain, putain.
"Je t'avais dit que c'était mieux que tu gouttes avant de savoir ce que c'est." Dit il entre deux rires.
Je croisai mes mains autour de torse. Ce n'était pas, non absolument pas drôle.
Quand il s'arrêta – enfin – de rire, il osa en plus me dire que je devais manger tout le reste.
"C'était pas vraiment dans mes intentions Eddie." Il détestait que j'utilise ce surnom.
"Tu plaisantes? Tu trouvais ça bon, non? Je ne vois pas pourquoi tu fais la difficile maintenant."
"Parce que tu viens de me faire manger un putain d'insecte." Un plan diabolique se dessina dans ma tête. Je lui souris."Si tu veux que je finisse mon assiette, tu dois en manger d'abord."
Il prit un morceau de viande dans mon assiette sans réfléchir et le porta à sa bouche, tout en continuant à me sourire. Je l'observai la bouche grande ouverte. Il était en train de manger un grillon, et il arrivait à continuer de sourire? Grrrr, frimeur!
Il ouvrit la bouche pour me prouver qu'il l'avait mangé."Je n'allais quand même pas te servir un plat que je n'avais jamais mangé. J'en mange souvent." Il rapprocha mon assiette de moi en me faisant un clin d'oeil. Super, maintenant je devais remplir ma part du marché.
Je fermai les yeux, pris un morceau avec ma fourchette et le mis dans ma bouche. Ce n'était pas mauvais en soi, c'était juste l'idée de manger un insecte qui me rebutait. Cette idée me donnait la chair de poule.
Je fis semblant d'avaler. Je lui souris en me rapprochant de lui. Il tendit les bras, et je me laissai facilement enlacer. Je me hissai sur les pointes pour l'embrassai. J'ouvris la bouche et il ouvrit la sienne en même temps. Ce à quoi il ne s'attendait pas, c'était que je pousse le grillon que j'étais censée avoir mangé dans sa bouche avec ma langue.
Il toussota et le recracha. Je lui offris le même sourire satisfait."Retour à l'envoyeur."
"Ok, tu m'as nourri, maintenant c'est mon tour." Il mit un grillon entre ses dents et pressa ses lèvres contre les miennes.
Ok, je sais, c'était une manière un peu bizarre d'embrasser son petit ami, mais eh, si ainsi je pouvais gouter aux lèvres d'Edward, je m'y prêtais volontiers. En plus, de cette manière, il me permettait d'oublier ce que j'avalais, ce qui apparemment était son but.
Nous continuâmes quelques temps à jouer avec la nourriture, et je finis sur la table avec le dessert – fraises à la chantilly – sur le nombril. Ne me demandez pas comment j'avais fini là, je ne parvenais même pas à m'en rappeler.
Il fit glisser sa langue sur mon nombril. Je ris sous l'effet de la chatouille. Il posa ses mains sur mon ventre, ce qui me donna la chair de poule. Ses mains faisaient des mouvements de haut en bas tandis que ses lèvres se baladaient sur mon corps.
Ses mains remontèrent et brusquement il me sauta dessus et pressa son corps sur le mien. Il m'embrassa dans le même mouvement. Je compris ses intentions. Il voulait faire la chose que je n'étais pas prête à faire.
Je mis mes mains sur son torse et le repoussai gentiment. Il me fit un regard interrogateur."Edward, stop." Dis-je d'un souffle."Pas encore."
Il m'embrassa de nouveau, et je pris peur qu'il ne m'ait pas écouté. Quand il s'écarta, il me regarda, avec un sourire sur son magnifique visage. Il sauta de la table et me porta comme une mariée. Il alla jusqu'au canapé et me mit sur ses genoux."Bon", commença-t-il,"Tu veux voir quel film."
Je le regardai, incrédule. C'était bizarre la façon dont il avait détourné notre "conversation".
"Eh" balbutiai-je.
Il rit et se dirigea vers l'étagère à dvd et en sortit un. Après l'avoir mis dans le lecteur, il retourna s'allonger sur le canapé et me prit contre lui. Il passa ses bras autour de moi et c'est ainsi que nous nous trouvâmes à regarder Transformers. Edward savait à quel point j'adorais ce film.
Nous avions regardé ce film je ne sais combien de fois ces deux dernières semaines. Il me suppliait de choisir un autre film la troisième fois que je l'avais réclamé.
Ça ne faisait pas cinq minutes que nous regardions quand Rosalie et Emmett rentrèrent. Ils s'affalèrent près de nous sur le canapé et regardèrent également le film.
Bzzzzzzzzzzz Le téléphone d'Edward vibrait dans sa poche.
Il dût se décaler un peu pour prendre son portable puis l'ouvrit."Jasper." Dit-il. Il ne dit rien quelques secondes avant de répondre."Pourquoi pas(...)Ouais(...)Ok, on se rejoint tous dans un quart d'heure(...)Bien, à toute." Il rabattit le clapet de son téléphone."Vous voulez venir?" Nous dit-il.
POV Edward
Ma Bella n'avait pas la moindre idée d'où nous allions. Alice et Jasper nous embrassèrent Emmett, Rosalie et moi alors que Bella s'entêtait à vouloir rester dans la voiture. Je soupirai et lui ouvris la porte.
Elle croisa ses bras autour son torse et me lança un regard noir."Je n'entre pas. Va donc manger tout seul."
Avais-je fait quelque chose de mal? Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle était en colère. Je voulais lui faire une bonne surprise et elle réagissait ainsi? "Bella, c'est quoi le problème?"
"Edward, sais-tu à quel point ce restaurant est cher?"
"C'est pas si terrible."
Elle continua à s'entêter à rester assise.
Bon Dieu, c'est quoi son problème? Toutes les filles étaient heureuses que je les invite au restaurant, mais Bella s'entêtait à vouloir rester dans l'auto. J'avais de l'argent. J'avais tellement d'argent que je ne savais qu'en faire. Pourquoi ne le dépenserais-je pas pour la femme de ma vie?
Je lui pris les mains et l'extirpai de l'auto.
"Edward" Protesta-t-elle.
"Ne sois pas si difficile Bella. Alice et Rosalie viennent bien, non? Et puis, si je ne fais pas de bons investissements avec mon argent, c'est Esmée qui va être fâchée."
"Je ne pense pas qu'aller dans un restaurant ultra cher soit un bon investissement. Va plutôt t'acheter une nouvelle voiture avec."
"Bella, s'il te plait." La suppliai-je. Pourquoi était-elle plus têtue qu'une mule?
"Ok, très bien." Dit-elle en allant à l'intérieur. Ok, ce n'était pas la parfaite entrée que je m'étais imaginé. C'était quand même bien plus romantique d'entrer main dans la main, des étincelles dans les yeux, et où tout le monde pourrait voir à quel point nous étions amoureux...
Emmett et Jasper rirent de Bella qui s'assit fâchée sur sa chaise.
Une fois tous installés nous reçûmes nos menus. Tout le monde prit son temps pour choisir, excepté Bella bien sûr.
"Bella?" Demandai-je.
"J'ai déjà choisi." Dit-elle simplement.
"Et puis-je te demander quoi? " J'eus peur qu'elle ait pris ce à quoi je pensais.
Elle ouvrit la carte et me désigna un plat. C'était bien ce qui me faisait peur, elle avait choisi le moins cher. Je grognai. Pourquoi était-elle aussi têtue? "Bella, si tu ne te décides pas à choisir autre chose, je te commande toute la carte afin que tu puisses manger quelque chose." Et crois moi, je le ferai.
Elle ne me crût pas et s'entêta. On va voir ce qu'on va voir.
Les autres ne se rendirent pas compte de notre petite confrontation, étant trop occupés à parler et à rire. Mais quand la serveuse arriva, ils se rendirent vite compte que quelque chose n'allait pas.
Après qu'ils eurent tous fait leur commande – et avoir vu à mon grand damne que Bella prenait le plat le moins cher – je demandai." Donnez moi tout ce qu'il y a sur la carte."
La serveuse, qui s'appelait Sophie me regarda, incrédule. "Pardon, Monsieur?"
Les autres me regardèrent également, avec de grands yeux. Bella elle-même avait la bouche ouverte.
"Vous m'avez bien entendue, je veux tout commander."
"Edward, sois pas bête." Souffla Bella.
Je l'ignorai."Tout" Répétai-je.
Alors que Sophie allait tout noter sur son carnet, Bella prit la parole."Ok, t'as gagné. Puis-je prendre des raviolis aux champignons à la place de la salade?"
"Et..." l'incitai-je à continuer.
"Et... une assiette de frites et pommes de terre et de la mayonnaise. Oh, et mettez moi aussi du poulet et la salade vous pouvez la laisser."Rajouta-t-elle.
Je lui fis un sourire satisfait."C'est ce que je voulais entendre." Je me tournai vers Sophie. "Dans ce cas je prendrais la même chose.
Elle l'écrivit sur son carnet et partit en baissant la tête.
Au cours de la soirée, Bella se détendit un peu mais quand l'addition vint elle fit de son mieux pour ne pas jeter un oeil au montant. Oh, ma gentille Bella.
"Rosalie et Alice, pouvez vous me ramener?" Demanda Bella alors que nous étions devant ma voiture.
Quand elle s'aperçut que je la regardais incrédule elle me rappela: "Mes parents, tu te rappelles?"
Je soupirai. Combien de temps cette situation allait-elle encore durer? Je ne pouvais même pas ramener ma copine chez elle, parce qu'elle avait peur que Charlie m'arrache la tête. Je soupirai à l'idée de devoir la quitter maintenant.
"J'y travaille, mais c'est pas vraiment le bon moment tu sais. Avec la situation entre mes parents et tout."
Je pris son visage en coupe et l'embrassai. Qu'est-ce-que j'étais heureux dans ces moments là. J'aimerais tellement que ces moments ne s'arrêtent jamais."Je t'aime Bella. Pour toujours."
Elle m'embrassa une dernière fois."Je t'aime aussi. Beaucoup."
Elles montèrent toutes les trois dans la Porsche, alors que nous les garçons observions mes copines partir.
POV Bella
"Donc" Dit Rosalie alors que nous étions dans la voiture,"C'est l'anniversaire d'Edward dans trois mois. La fête se déroulera donc chez nous. On a encore plein de trucs à régler, les invitations, le traiteur, la décoration... Donc les garçons doivent occuper Edward les prochaines semaines pendant que nous nous occupons de tout ça. Esmée va nous aider et Angela a déjà proposé de donner un coup de main."
On doit également trouver un moyen pour éloigner Edward de toi." Dit Alice."Ça, ça va être plus délicat."
Je ris, bien que je n'apprécie pas l'idée de ne voir Edward que rarement.
Nous étions arrivées chez moi. La voiture de mon père était garée devant la porte. Pitié, faites qu'ils ne soient pas encore en train de se disputer. Je voulus sortir de la voiture quand Rosalie dit."Pourquoi ne resterais pas dormir chez nous? Je pense qu'Edward approuverait l'idée."
Je pensais aussi que l'idée était bonne."Pourquoi n'entreriez vous pas avec moi? Je pourrais demander à Charlie."
Elles me suivirent jusqu'à la porte. Alors que j'ouvrai celle-ci, je tendis l'oreille à l'affût d'un éclat de voix. Je soupirai de soulagement quand j'entendis que tout était normal. Ma mère était en train de lire un livre dans le canapé alors que mon père lisait le journal.
J'essayai d'amener doucement l'idée, afin de ne pas brusquer mon père, mais apparemment il m'avait vue venir.
"N'y pense même pas. Tu as cours demain. L'école a appelé, tu as été deux fois en retard jeune fille, donc tu n'iras nulle part. Je ne veux pas que tu arrives encore une fois en retard. Tu dors à la maison!" Dit il en me désignant du doigt.
"Mais papa, si je te promets d'arriver à l'heure demain, tu me laisses y aller?"essayai-je d'une voix douce.
"Non, je n'ai pas confiance en ce type. La dernière fois il a passé le repas à te regarder!" Ce n'était pas la peine de lui demander de qui il parlait. Je le devinai assez aisément.
"Mais papa, s'il te..."
"Tu n'iras pas, basta!" Cria-t-il en sortant de la pièce.
Le silence régnait dans le salon. Je regardai prudemment ma mère. Elle fixait la porte par laquelle Charlie était sorti.
"Maman..." Commençai-je.
Elle secoua la tête."Je suis désolée ma puce, mais si ton père a dit que tu ne peux pas y aller, je ne peux pas aller contre lui."
Je soupirai. C'était sans espoir, je ne gagnerai pas. Alice et Rosalie me dirent silencieusement au revoir alors que je leur faisais signe.
Après avoir fermé la porte, je me précipitai en haut, pris une douche rapide et allai sur mon lit. Je fis mes maths, et révisai pour le contrôle d'anglais.
La dernière chose que j'entendis fut le sanglot de ma mère alors qu'elle montait à l'étage.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que ça vous a plu. Avant de vous laisser, je voulais vous parler du temps de publication du chapitres. Il ne me reste plus beaucoup de chapitres à traduire en stock. L'auteur en est rendue au vingtième pour l'instant, et là nous en sommes au chapitre 17. Donc je vais vite me retrouver à cours de chapitres. Donc à partir de maintenant, je vais espacer volontairement la publication afin de peut être l'auteur ait le temps d'en poster entre deux. Quand je n'aurai plus de chapitres, il faudra attendre que l'auteur poste, mais dès qu'un chapitre paraîtra, je me dépêcherai de le traduire.
Pour ceux qui lisent Une nuit qui change tout, ne vous inquiétez pas, je n'abandonne pas cette fic, j'ai juste eu peu de temps (ça va plus vite de traduire que d'écrire, en traduisant je ne cherche pas mes idées lol!)
Bisous et à bientôt!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire