Oyé oyé! Voila (enfin) le nouveau chapitre! J'espère qu'il vous plaira!
On se retrouve à la fin^^
Disclaimer: Rien ne m'appartiennent, je ne suis qu'une humble traductrice ;)
Bonne lecture!
Chapitre 21: Message not understood (message non compris)
POV Bella
Après un moment à avoir trainé dans le parc, il était temps pour moi de rentrer. Edward me suppliait de dormir une nuit de plus chez lui, mais ces derniers jours, je n'avais pratiquement pas vu mes parents. D'un autre coté… Passer encore une nuit à coté de lui, dans ses bras musclés…
Stop Bella, t'es quand même capable de survivre une nuit sans Edward!
Alice me conduit à la maison. Je la prévins Alice de réduire sa vitesse alors qu'on approchait de la maison. Charlie faisait quand même partie de la police.
Et comme d'habitude, celle-ci ne m'écouta pas Elle roula à toute vitesse jusque chez moi. Elle rit alors que je lui donnai une tape sur le bras. Nous entrâmes dans la maison.
"Alice, la prochaine fois, peux tu lever un peu le pied? Sinon je serai obligé de te donner une amende." Dit mon père alors que nous entrions dans le salon. Il était sur le canapé, en train de regarder un match de basket. Il n'était pas vraiment concentré dessus.
Alice sourit. "Pardon monsieur Swan. Je ferai plus attention la prochaine fois." Dit-elle en faisant un clin d'œil.
Charlie rougit, "Bon, pour cette fois, je fermerai les yeux, Bella est en tous cas rentrée à l'heure. Et Alice, pour la énième fois, je t'ai dit de m'appeler Charlie.
Alice s'affala sur le canapé. "Dans ce cas d'accord, Charlie."
Il lui sourit et retourna son attention sur son match de basket. Charlie s'était pris d'affection pour Alice ces dernières semaines. Il aimait bien quand elle passait à la maison. Bien qu'elle dépasse les limitations de vitesse à chaque fois, il ne lui donnait jamais d'amende.
Une fois, Alice avait été arrêtée par un de ses collègues. Elle avait failli perdre son permis car elle roulait cinquante kilomètre heure au dessus de la limitation de vitesse. Charlie avait réussi d'une manière ou d'une autre à lui éviter ça et Alice avait pu garder son permis.
Je pourrais parier toutes mes économies que si ça m'était arrivé, il ne serait pas intervenu. Il m'aurait dit que je devais assumer.
Ma mère entra également dans le salon et alla s'assoir sur le canapé à coté de Charlie. Elle s'installa contre lui et il passa un bras autour de sa taille.
Il semblait que les choses étaient redevenues comme avant. Sans ces disputes qui avaient eu lieu ces dernières semaines. Ils se disputaient plus souvent qu'avant, et cela m'inquiétait.
Mais ça avait l'air d'aller. Comme avant, mes parents se câlinaient dans le canapé, et j'étais assise dans le fauteuil. Ça allait. Ça me faisait penser au temps où nous étions à Phoenix. La seule différence était que dehors il pleuvait à torrents. Et qu'Alice ne serait pas là.
Et, le plus important, je n'aurais pas Edward.
Alice et moi montâmes les escaliers. Ça faisait un moment que je n'avais pas passé de temps dans ma chambre. Tout ce que j'y faisais était dormir, m'habiller et partir, pour refaire la même chose le lendemain, une véritable routine.
Je m'affalai sur mon lit alors qu'Alice comme d'habitude jetait un œil à ma garde-robe. Elle secoua la tête en voyant mes vêtements. Elle me jeta un regard désapprobateur, auquel je répondit par un sourire penaud.
"Il est vraiment temps qu'on retourne faire du shopping Bells."
Je me sentis nauséeuse à cette idée, mais je savais que je n'y échapperai pas. Alice m'avait rappelé plusieurs fois que je devais cette fois venir en ville avec eux acheter des accessoires et des chaussures. Rosalie avait encore dit que je pouvais lui emprunter quelque chose si je n'avais pas envie de venir.
J'avais été heureuse quand elle me l'avait proposé, mais Alice voulait que toute ma tenue soit flambant neuf.
Nous avions encore exactement un mois avant l'anniversaire d'Edward. Ça faisait maintenant presque un mois et demi que l'on était ensemble.
Edward m'avait servi le "tu vois, je te l'avais dit" quand nous avions fêté notre premier mois ensemble. Comme le grand romantique qu'il était, il m'avait emmené diner, après avoir longtemps bataillé avec moi. Il avait réservé un coin intime dans un restaurant.
Flashback
Edward et moi marchions main dans la main jusqu'au restaurant. Il m'avait enlevé mon manteau et tiré ma chaise afin que je puisse m'assoir. Je rougis en voyant les efforts qu'il avait faits pour moi. La table était illuminée par la flamme de bougies parfumées.
Sur la table se trouvaient des roses. J'en pris une et la portai à mon nez pour en humer le parfum.
Edward était à couper le souffle avec ses yeux verts qui scintillaient et son sourire en coin.
"La couleur rouge signifie la passion, l'énergie, l'amour et l'ardeur que je ressens pour toi. Et bien sûr le magnifique couleur que tu as toujours sur tes joues." Chuchota-t-il.
Il sourit quand je rougis, comme il s'y attendait. Il passa sa main au dessus de la table afin de me caresser la joue. J'appuyai mon visage contre sa main.
Il passa son pouce sur mes lèvres. "Et la couleur de tes douces lèvres." Sourit-il.
"Tu ne vas pas… Faire ça tous les mois, hein?" Murmurai-je contre ses doigts.
"Seulement si tu me le permets."
Je secouai la tête. "Faisons un peu attention à ton argent."
Je posai les yeux sur le cadeau posé à coté de mon assiette. "Puis-je?" Demandai-je prudemment.
Il me fit son sourire en coin."Bien sûr, c'est pour toi."
Je pris le cadeau prudemment et jetai un œil à l'emballage. Le papier cadeau était rouge et il y avait des petits cœurs dessus qui ensemble en formaient un gros. Au milieu était écrit d'une écriture élégante "Je t'aime".
"Ce qui importe c'est ce qu'il y a dedans ma puce, pas l'emballage." Dit Edward.
Je rougis de nouveau en me rendant compte que j'avais regardé l'emballage plus longtemps qu'il ne fallait. Je le regardai et vis qu'il souriait toujours.
J'ouvris doucement le paquet. Lentement, et, en voyant le contenu, les larmes me montèrent aux yeux.
Je secouai la tête. "Edward, je ne peux pas accepter."
Son visage s'assombrit. "Ça ne te plait pas?"
Je le regardai, choquée. Bien sûr que j'aimais, c'était magnifique. Il ne devait pas en douter. " Bien sûr que non Edward, c'est magnifique, vraiment. C'est juste que… C'est trop."
Il me regarda, soulagé. Il me prit le bras et passa le bracelet autour du poignet. Il embrassa chacun de mes doigts puis la paume de ma main. Nous regardions tous les deux ce bracelet.
A mon poignet se tenait maintenant un bracelet en argent, où se trouvait un cœur en diamants. Il scintillait à la lumière, tout aussi beau que l'étincelle dans les yeux d'Edward.
"Il est vraiment magnifique." Dis-je doucement.
"Oui, tout comme toi." Me répondit-il
Je rougis. Je le regardai et vis qu'il m'observait d'un regard amoureux. Mon cœur fondait quand il me regardait ainsi, nos mains entrelacées.
Il se pencha doucement au dessus de la table pour déposer ses lèvres sur les miennes. Ce fut court, mais ce baiser voulait dire tellement de choses. C'était doux, tendre. Je me sentais comme s'il voulait me donner quelque chose de lui à travers ses baisers.
"Donc," Alice me sortit de mes pensées en sautant sur mon lait. "Esmée a préparé différents amuse-gueules, et, en tant que petite amie d'Edward, c'est à toi de les goûter.
Je secouai la tête à l'idée d'un Edward, assis devant moi au restaurant, se débarrassant de moi. "Pourquoi moi? Je pense que vous êtes mieux placées que moi pour savoir ce qu'il aimera pou pas. " J'essayai de ne pas paraître trop froide, mais le fait qu'elle m'ait interrompue dans mes pensées m'avait agacée.
Elle haussa les épaules. "Tu es sa petite amie, donc tu dois t'en occuper. Ne t'inquiète pas, les choses qu'a préparé Esmée vont plaire à Edward. Tu dois juste choisir ce que tu aimes. Rosalie te donnera un coup de main."
"On fait ça chez eux? " Ça ne me semblait pas très judicieux de faire ça là bas. Edward y vivait. Edward pourrait rentrer à tout moment et nous surprendre.
"Oui, on fera ça chez Edward. Emmett et Jasper se sont arrangés pour qu'il soit en retenue, non? Il sera donc encore au lycée."
Alice ne put rester très longtemps ce soir là. Jasper devait aller dormir chez elle et il avait déjà appelé cinq fois pour lui demander si elle était en chemin. Un peu impatient, non?
Au bout du sixième coup de fil, je laissai Alice rentrer chez elle. Je devais encore faire mes devoirs.
Après avoir dit au revoir à Alice, je fonçai dans la douche. Je laissai l'eau réchauffai mon corps. Je me lavai les cheveux et le corps. Je remarquai que mes pensées revenaient lentement au jour de nos un mois avec Edward. La manière dont il me touchait, dont il m'embrassait. C'était sûrement le plus beau jour de ma vie. Tout était parfait.
La seule chose qui m'avait quelque peu gêné était le service. La plupart étaient des femmes. Et aucune d'elle ne pouvaient lâcher des yeux mon copain.
A chaque fois qu'Edward et moi étions proches, une serveuse venait nous demander si nous avions besoin de quelque chose. Au bout d'un moment, cela agaça Edward aussi. Il donna un billet de cinquante euros à la serveuse pour qu'elle nous laisse tranquilles.
Je pris conscience que j'étais restée un bon moment sous la douche. Mes genoux et mes coudes étaient rouge écarlate à cause de l'eau chaude.
J'attrapai une serviette et la mis autour de mes cheveux. Une fois en pyjama, j'allai en bas dire bonne nuit à mes parents.
"Reste un peu" Me dit ma mère. "On t'a presque pas vue de la semaine."
Elle était allongée, la tête sur les genoux de Charlie. Elle occupait tout le canapé.
Je soupirai et m'installai sur le fauteuil.
Ma mère se remit en position assise. " T'as fait quoi de beau ces derniers jours?"
Embrassé Edward. Dormi avec Edward. Eté voir un film avec Edward. Sortie manger avec Edward. Dansé en sous-vêtements devant Edward – Même si cela n'avait pas réellement été un succès. Ce n'était pas vraiment des choses que je dirais à ma mère. Même après un mois et demi je n'étais pas prête à le lui dire.
Edward était impatient. Il voulait se présenter à mes parents en tant que petit ami. Bien que je ne voulais pas vraiment définir notre lien, je savais que c'était plus qu'une simple amourette de lycée.
Nous avions déjà dit à Esmée et Carlisle pour nous. Pas que je le voulais vraiment, mais Esmée nous avait posé la question. Le fait que je sois toujours chez eux. Le fait que je dorme dans le lit d'Edward. Le fait qu'Edward et moi ne pouvions garder nos mains pour nous quand nous étions ensemble. Bien sûr, en agissant ainsi, impossible de garder le secret. C'était pour ça que je ne prenais pas le risque d'amener Edward ici.
Mais Esmée avait dit que ce n'était pas ça qui lui avait mis la puce à l'oreille. C'était le regard d'Edward lorsqu'il m'observait. La manière dont je bougeais dés qu'il bougeait. Je ne m'en étais même pas aperçue. Elle dit que, à chaque fois qu'il se décalait ou bougeait, j'en faisais de même. J'essayais d'y prendre garde, et Esmée s'en était aperçu et m'a dit que je n'avais pas à y faire attention.
C'était juste naturel.
Je devais trouver une réponse rapidement, car je n'avais toujours pas répondu à sa question. "J'ai trainé avec des amis." C'était vrai en partie…
C'est à ce moment que mon père sursauta. "Et parmi tes amis, j'ose espérer qu'il n'y a pas de garçons?"
Je roulai des yeux. "Papa, je suis plus une gamine. J'ai dix-sept ans. J'espérais que t'en avais enfin dépassé ce stade."
Ses yeux se froncèrent. "Quel stade?"
"Le stade où le père interdit à sa fille de trainer avec des garçons. C'est juste des amis papa, pas de quoi en faire un drame."
Il marmonna quelque chose. Ma mère caressa amoureusement la joue de Charlie. En voyant mes parents aussi, je ressentais l'absence d'Edward.
Je détestais le fait qu'il ne puisse pas me ramener. J'aurais préféré le dire à mes parents. C'est juste que j'avais peur de la réaction de mon père. Et j'aurais droit à un baratin sur le sexe de la part de ma mère.
Pour le moment, je n'étais pas prête à ça.
POV Edward
Nous restâmes encore un peu au parc le temps qu'Alice ramène Bella. Je venais juste de la quitter. Je retournai à l'endroit où nous étions et m'affalai sur le banc.
Emmett était très occupé avec Rosalie. C'était écœurant de voir ma sœur et mon meilleur ami ainsi.
"C'est pas croyable." Dit Jasper en secouant la tête. "Je peux presque ressentir leur désir. Attention Edward, bientôt un peu et je pourrais te sauter dessus."
"Et je peux presque deviner les pensées d'Emmett à cet instant." Ris-je.
Je regardai le ciel. C'était bientôt le crépuscule. Le ciel commençait à s'assombrir, le soleil se couchait, parsemant le ciel de rose ici et là. Une brise s'élevait. Les nuages disparaissaient lentement pour laisser place à la nuit.
"C'est bizarre comment les choses ont tourné." Dit soudainement Jasper.
"Quoi?" Dis-je en le regardant.
"Au départ ce n'était qu'un pari."
Maintenant je tournai ma tête complètement vers lui. Je haussai un sourcil pour lui faire comprendre de poursuivre.
"Toi et Bella. Tu as commencé à lui courir après à cause du pari."
Soudainement Jasper reçut une claque derrière l'épaule. Nous levâmes la tête et vîmes Emmett. "Fallait pas lui dire! On lui doit encore vingt euros, tu te rappelles? J'ai presque plus de tunes après avoir promis à Rosalie de lui rembourser ses boucles d'oreille. Tu n'imagines même pas combien ces trucs coûtent une fortune." Chuchota Emmett.
Quand il me vit sourire, il savait que j'avais entendu. "Oh, la boulette!"
Jasper lui fit une tape dans le dos.
"Eh, c'était pour quoi ça?" Gémit Emmett.
"Tu l'as mérité." Jasper se retourna vers moi. "Et, en ce qui concerne les vingt euros… Tu as déjà couché avec Bella?"
Je secouai la tête.
Les yeux d'Emmett s'agrandirent. "Tu as… Tu es… Edward est…" Avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit d'autre, il fut pris d'un fou rire. Il passa ses bras autour de son ventre alors que le banc tremblait tellement il riait. "Tu veux dire que… tu fais ceinture depuis trois mois?" Dit-il entre deux rires.
Rosalie lui donna une tape dans derrière la tête, ce qui fit arrêter Emmett de rire. Sérieusement, elle le menait à la baguette.
"Bella n'est pas encore prête. Et je respecte son choix." Dis-je, simplement.
"Waouh, Eddie. " Je grognai en entendant le surnom. "Tu n'as jamais tenu aussi longtemps."
"Toi non plus." Répliquai-je.
"C'est vrai, c'est vrai. Maiiiiiiiiis" Cria-t-il exprès, " j'ai une copine qui me satisfait." Il me fit un clin d'œil.
"Pas si tu continues à te moquer d'Edward et Bella. Je pourrais très bien changer d'avis." Dit Rosalie en rapprochant son majeur de son pouce.
Le reste de la soirée, Emmett n'en parla plus. Jasper partit tôt. Il avait rendez vous avec Alice. Je soupirai, ils pouvaient se voir quand ils le voulaient. Je ne pouvais même pas aller voir ma copine quand celle-ci me manquait.
Peut-être que Carlisle pourrait glisser un bon mot en ma faveur. Que je respectais Bella. Que j'étais éperdument amoureux d'elle ou quelque chose du genre.
Personne ne savait dire non à Carlisle, et Charlie non plus. Il était peut être flic, mais Carlisle était un médecin compétent. Il avait beaucoup d'influence.
Et c'était parfait pour mon super plan.
Si seulement je pouvais aller chez Bella quand je le voudrais. Si je pouvais l'appeler sans avoir peur qu'on soit surpris par son père. Si je pouvais lui rendre visite. Si elle pouvait dormir chez moi sans devoir toujours trouver des excuses.
Malgré tout je doutais de la dernière possibilité. Je pense que Bella dirait qu'elle allait dormir chez Alice. Charlie n'est pas assez bête pour la croire si elle disait qu'elle allait dormir dans la chambre de Rosalie, qu'elle dorme réellement avec Rosalie plutôt qu'avec moi.
Charlie me tuerait s'il nous voyait dans le même lit.
Je ne pouvais nier que j'avais un peu peur pour ma vie.
J'attendais impatiemment que Rosalie et Emmett se séparent. Après ce qui m'avait semblé des heures, Rosalie et moi montâmes enfin en voiture et rentrâmes à la maison.
Quand nous fumes dans l'allée, nous vîmes la voiture de Carlisle partir. Encore une urgence à l'hôpital.
Esmée était dans la cuisine en train de cuisiner. Il était onze heures du soir. Pourquoi donc cuisinait-elle à cette heure?
Elle passait plus de temps que d'ordinaire en cuisine Elle aimait y travaillait, c'était comme son propre bureau, où elle pouvait faire un peu ce qu'elle voulait.
La pièce où je pouvais faire ce que je voulais était ma propre chambre. Je ne savais pas à quoi Esmée pensait. Je gloussai.
Je voulus aller dans la cuisine mais Rosalie se mit devant moi. Elle était là, les bras croisés.
Je levai un sourcil."Pourrais-je passer?"
Elle me regarda, hésitante. Elle se mordit la lèvre en jetant un œil de la cuisine à moi. Y avait-il quelque chose dans la cuisine que je n'avais pas le droit de voir?
Dans ce cas, j'entrerai sans hésitation. Personne n'avait pu jusqu'à présent me cacher quelque chose. J'arrivais toujours à le savoir.
Elle m'accusait souvent de lire dans les pensées. Peut-être était-ce un avant-goût, ou alors pouvais-je lire dans les pensées lors d'une vie antérieure, qui sait?
Rosalie soupira et fit un pas sur le coté. Je la dépassai et allai en direction de la cuisine.
Ça sentait divinement bon, comme d'habitude. Esmée était concentrée sur sa tache Il y avait différents amuse-gueules dans la cuisine.
Avait-elle prévu d'organiser une fête?
Je me raclai la gorge dix minutes plus tard alors qu'Esmée ne m'avait toujours pas vu. Elle eut un sursaut et se retourna en une seconde. Elle porta sa main à son cœur. Je ris.
"C'est pas drôle Edward." Dit-elle en me pinçant le bras. "Je ne vous ai pas entendus rentrer."
Rosalie entra dans la pièce et alla s'assoir au bar.
"Tu deviens folle? Mon dieu Esmée, mais qu'est ce que tu prépares? Tu comptes organiser une fête?"
Je vis Rosalie se tendre à coté de moi. Je la regardai.
"En fait, j'avais prévu d'inviter Charlie et Renée la semaine prochaine. Je voulais leur préparent quelque chose de bon vu le repas délicieux qu'avait fait Bella la dernière fois." Dit Esmée en retournant à ses fourneaux.
Rosalie se détendit à nouveau.
Je ne savais pas si c'était une bonne idée d'inviter Charlie et Renée. Les parents de Bella ne savaient pas pour nous.
Je savais que Carlisle et Esmée ne diraient rien, mais imaginez qu'ils fassent une gaffe?
Il y avait cependant un avantage à ce qu'on soit à la maison. Carlisle pourrait me soigner si l'envie prenait à Charlie de braquer son arme sur moi.
Je n'aurais pas besoin d'aller à l'hôpital.
Mais est ce que tout compte fait, ils le prendraient si mal s'ils savaient la vérité? On devrait bien leur dire un jour ou l'autre, alors pourquoi pas à ce moment là?
Je savais pourquoi… Bella n'aimerait pas ça.
POV Rosalie
Oh mon dieu. J'avais vraiment cru que cette fois Edward allait tout découvrir. C'était toujours impossible d'organiser une surprise pour lui. Il s'en apercevait toujours, c'est comme s'il lisait dans nos pensées. Maintenant je savais que c'était impossible, mais c'était juste une idée.
Si Carlisle, Esmée et moi pouvions lui cacher quelque chose d'une manière ou d'une autre, c'était Emmett qui gaffait. Et si Emmett pour une fois tenait sa langue, il avait toujours son arme secrète. Il nous hypnotisait avec son regard tous ceux qui étaient au courant du secret.
C'est pour cela que j'espérais que Bella saurait résister. Si Edward avait des doutes, alors il lui ferait son regard et l'embrasseraient jusqu'à ce qu'elle rende les armes.
Bien sûr, mon frère ne m'embrasserait pas, mais il trouverait un autre moyen de me faire avouer.
Je voulais pour une fois vraiment surprendre Edward. Surtout parce que j'étais content qu'il ait enfin trouvé quelqu'un qui le rend heureux. On devait fêter ça.
Emmett avait déjà failli plusieurs fois vendre la mèche, mais j'arrivais à chaque fois à l'en empêcher juste à temps.
C'était comme si la seule raison pour que je m'assoie sur ses genoux était de l'empêcher de gaffer. Pas que ce n'est pas agréable.
Edward était monté prendre sa douche. J'étais toujours assise au bar et Esmée et moi attendions le bruit de la douche pour pouvoir parler.
La douche se mit enfin en route et je me tournai vers Esmée.
"Un repas?" Demandai-je?
Elle me fit un sourire penaud."Oui, j'étais tellement stressée, il fallait bien que je réponde quelque chose. Le pire c'est que maintenant je dois vraiment le faire. Ça ne me dérange pas d'inviter Renée et Charlie, le problème, c'est que je ne sais pas si j'aurai le temps. Je ne pensais pas que je dirais ça un jour… Mais c'est le carnage dans la cuisine."
"Pourquoi ne demandes-tu pas à Edward de cuisiner? Tu pourras un peu te détendre et Edward pourra faire bonne impression vis-à-vis des parents de Bella. Il doit toujours les convaincre."
Elle soupira."Oh, il y a ça aussi. Maintenant je dois faire attention à ne pas dénoncer Bella et Edward. Heureusement qu'on n'a pas invité Emmett."
Je ris avec elle. Mon Emmett ne pourrait pas tenir sa langue, surtout pour ça. Et je ne pourrai pas le faire taire en me jetant dessus devant les parents de Bella.
Qu'est-ce qu'ils penseraient de moi?
"Bon, alors je vais appeler Renée." Dit Esmée.
POV Edward
J'allai dans ma chambre, vêtu de mon pantalon de pyjama et pris mon téléphone. Je devais la prévenir.
"Edward?" Elle semblait soulagée.
"Oui, c'est moi. Il y a un souci?"
"Non, je suis juste contente que t'aies pas appelé il y a cinq minutes, j'étais encore en bas avec mes parents."
"Justement, je voulais te parler de ça…"
"Tu ne vas quand même pas encore me dire que je dois dire à mes parents pour nous?"
"… Esmée va inviter tes parents à manger chez nous."
"Quoi?" Dit-elle, surprise.
"Elle doit être en train d'appeler."
"Il faut que j'empêche ça. " J'entendis Bella descendre les escaliers à toute vitesse."Merde, merde, merde." Jurait-elle.
"Bella?"
Elle soupira."Ma mère a décroché le téléphone. " Elle remonta les escaliers.
"Et maintenant?" La dernière chose que je voulais était que Bella ait des problèmes. Je ne voulais pas que son père lui interdise de me voir ou quelque chose de ce genre. Pas que ça m'empêche vraiment de voir Bella, mais ça serait un peu plus compliqué.
Elle soupira." Je ne sais pas … Edward, tais toi deux secondes."
"Hein?" Demandai-je, surpris. Il y a peu elle parlait fort, et là elle se mettait à chuchoter.
"Chut." Dit-elle à l'autre bout du fil. J'attendis patiemment alors que Bella restait silencieuse.
"Mon père monte. On en reparle demain. Bye!"
La communication fut coupée. Je marmonnai un "je t'aime" dans le vent.
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Le lendemain j'allai seul à l'école. Sa mère, malade, restait à l'école. Elle ne pouvait prendre le risque que sa mère me voie.
J'attendais sur le parking, appuyé contre ma voiture.
"Salut Edward" dit quelqu'un derrière moi. Je me retournai et vis Lauren aller vers moi.
Avant que je puisse faire quoique ce soit, elle me fit la bise.
"Euh… Bonjour Lauren."
Elle passa son bras dans le mien et posa sa tête sur mon épaule. "Tu m'as manqué" Dit-elle en m'embrassant l'épaule.
"Oh" Fit tout ce que je pus lui dire. Ce n'était pas comme si elle m'avait manqué. La seule personne qui me manquait était Bella.
A ce moment arriva un autre groupe de filles vers moi. Lauren leur jeta un regard noir et passa son bras autour de ma taille
Je haussai un sourcil. Que se passait-il?
De tous les cotés, des filles me saluaient.
Je vis Emmett arriver. J'essayai de passer entre elles pour rejoindre Emmett. En vain. Elles me pressaient de partout et avaient leurs mains autour de moi sur ma voiture.
J'étais cerné de toutes parts.
Lauren se fraya un chemin dans la foule et se plaça devant moi. Je devais l'avouer, elle était très jolie, comme toujours, mais elle ne pourrait jamais d'une façon ou d'une autre arriver à la cheville de Bella.
Elle passa ses bras autour de mon cou et pressa son corps contre le mien. Elle ne pourrait pas trop se rapprocher vu ses énormes seins. Je n'arrivais toujours pas à croire qu'ils étaient vrais.
Son visage se rapprocha du mien et je reculai la tête afin que ses lèvres n'atteignent pas les miennes.
Franchement, qu'est-ce qui se passe? Si Bella voyait ça, elle flipperait. Et avec raison.
"Ce soir, chez moi, ça te dit?" Murmura-t-elle à mon oreille. D'une voix que je suppose elle voulait séduisante.
J'entendis le rugissement de la camionnette de Bella. Oh oh…
Je retirai ses bras autour de mon cou."Lauren, au cas où tu ne serais pas au courant, je suis avec Bella."
Elle me regarda, déconcertée en fronçant des sourcils. "Mais tout le monde dit que tu es célibataire? Que c'est fini entre toi et Bella?"
Cette fois, ce fût moi qui étais déconcerté. "Pourquoi tout le monde pense ça nom de dieu?"
Elle s'humecta les lèvres en se rapprochant de moi. "Bein… Il y a eu des rumeurs comme quoi Bella t'avait trompé avec Tyler. Et que ça avait cassé. Et puis, tu n'es pas venu au lycée avec Bella ce matin, donc j'ai pensé que les rumeurs étaient vraies.
Je pris une profonde respiration pour sortir les mots que je voulais dire. "Qui a dit ça?"
"Tyler."
Je serrai les poings. Il allait vraiment falloir que je lui dise deux mots.
Bella était arrivée sur le parking. Alice et Rosalie la saluaient. Heureusement, elle n'avait rien vu. Je devais aller la voir rapidement.
J'essayai de partir mais Lauren me poussa de nouveau contre la voiture. "J'ai entendu dire que ta relation avec Bella n'était pas trépidante."
Je ne dis rien. J'essayai de trouver une ouverture pour m'échapper de la foule. Je ne comprenais pas comment j'avais pu aimer ça avant.
J'ai toujours aimé avoir l'attention des filles. Que les filles veuillent attirer la mienne. Auparavant, il n'y avait rien de mieux pour moi.
Tout ce dont j'avais besoin maintenant était quelques mètres de sécurité. Maintenant je n'avais plus besoin de toute cette attention.
Bien sûr, c'était toujours agréable de se sentir désiré, même quand on est en couple, mais toute cette attraction était excessive.
"Je suis sûre qu'elle n'a pas encore couché avec toi."
Je ne répondis toujours pas. C'était vrai, mais elle n'avait pas besoin de le savoir. Personne n'avait besoin de le savoir.
Notre relation ne les regardait pas.
Putain. Bella m'avait vu. Je n'avais jamais vu cet éclair dans ses yeux. Elle avait le regard furieux. Je la suppliai des yeux, espérant qu'elle viendrait m'aider. Et qu'elle comprendrait que je n'étais pas ici de gaité de cœur. En tous cas, plus maintenant.
C'était très fascinant. Bella qui était toujours si calme, et qui là regardait avec le regard effrayant de la jalousie.
Je ricanais à l'intérieur.
Bella vint furieuse de notre coté avec Rosalie. Elle traversa la foule et poussa les filles de coté. Je la regardai, penaud quand elle s'empara de ma main et la serra. Toutes les filles reculèrent en voyant le regard meurtrier que leur jetait Rosalie.
"Dis moi si tu as envie de te laisser aller une fois, tu sais où me trouver." Cria Lauren.
Bella s'arrêta soudainement de marcher et se retourna. Ses cheveux s'envolèrent au vent. Avant qu'elle n'ait le temps de faire quoique ce soit, Rosalie se dirigea vers elle.
Elle marchait du plus vite qu'elle pouvait avec ses talons en direction de Lauren et la regarda furieusement. "Si tu regardes – et je me fous de savoir si c'est lui ou toi qui a commencé – Si tu regardes encore ne serait-ce qu'une fois mon frère, tu auras affaire à moi Lauren. Tu gardes tes putains d'yeux loin de lui. Il est à Bella maintenant. Ne te vends pas comme ça."
Lauren renifla mais elle avait vraiment peur.
"Putain, mais elles n'ont aucune personnalité? "Marmonna Rosalie en marchant derrière nous.
Bella prit une grande respiration à coté de moi. Je passai mon bras autour de ses épaules et lui embrassai les cheveux. "Merci, tu m'as littéralement sauvé la vie."
"Je l'ai pas fait pour toi." Marmonna-t-elle, mais je pouvais voir un magnifique sourire sur son visage.
"J'ai encore un mot ou deux à dire à Tyler."
Bella me fixa. Je ne dis rien, je ne voulais pas me battre avec elle.
La sonnerie retentit enfin et j'allai rejoindre mon premier cours avec Bella. Je pris une grande respiration quand je vis Bella assise à coté de Mike. Elle est déjà à moi. Elle est à moi. Je me répétais inlassablement cette phrase tout en me rendant à mon cours.
Je dus repousser les filles durant tout le cours Certaines n'avaient pas compris le message que Bella et moi étions toujours ensemble.
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Voila, c'est fini pour aujourd'hui! J'ai eu du mal à le traduire. Je crois que c'est le plus long chapitre de la fic (si je ne me trompe pas)!
Avant que vous ne me posiez la question, Rosalie n'est pas au courant pour le pari, et elle ne les a pas entendus, elle est juste arrivée à la fin de la conversation, elle n'a rien entendu de compromettant. Je m'étais posé la question en lisant le chapitre, donc j'ai demandé à l'auteur. Mais à mon avis, si Rosalie était au courant pour le pari, elle aurait assez mal réagit XD
Bisous, et à la prochaine!
PS: au prochain chapitre, arrivée d'un nouveau personnage! Bizzzz
On se retrouve à la fin^^
Disclaimer: Rien ne m'appartiennent, je ne suis qu'une humble traductrice ;)
Bonne lecture!
Chapitre 21: Message not understood (message non compris)
POV Bella
Après un moment à avoir trainé dans le parc, il était temps pour moi de rentrer. Edward me suppliait de dormir une nuit de plus chez lui, mais ces derniers jours, je n'avais pratiquement pas vu mes parents. D'un autre coté… Passer encore une nuit à coté de lui, dans ses bras musclés…
Stop Bella, t'es quand même capable de survivre une nuit sans Edward!
Alice me conduit à la maison. Je la prévins Alice de réduire sa vitesse alors qu'on approchait de la maison. Charlie faisait quand même partie de la police.
Et comme d'habitude, celle-ci ne m'écouta pas Elle roula à toute vitesse jusque chez moi. Elle rit alors que je lui donnai une tape sur le bras. Nous entrâmes dans la maison.
"Alice, la prochaine fois, peux tu lever un peu le pied? Sinon je serai obligé de te donner une amende." Dit mon père alors que nous entrions dans le salon. Il était sur le canapé, en train de regarder un match de basket. Il n'était pas vraiment concentré dessus.
Alice sourit. "Pardon monsieur Swan. Je ferai plus attention la prochaine fois." Dit-elle en faisant un clin d'œil.
Charlie rougit, "Bon, pour cette fois, je fermerai les yeux, Bella est en tous cas rentrée à l'heure. Et Alice, pour la énième fois, je t'ai dit de m'appeler Charlie.
Alice s'affala sur le canapé. "Dans ce cas d'accord, Charlie."
Il lui sourit et retourna son attention sur son match de basket. Charlie s'était pris d'affection pour Alice ces dernières semaines. Il aimait bien quand elle passait à la maison. Bien qu'elle dépasse les limitations de vitesse à chaque fois, il ne lui donnait jamais d'amende.
Une fois, Alice avait été arrêtée par un de ses collègues. Elle avait failli perdre son permis car elle roulait cinquante kilomètre heure au dessus de la limitation de vitesse. Charlie avait réussi d'une manière ou d'une autre à lui éviter ça et Alice avait pu garder son permis.
Je pourrais parier toutes mes économies que si ça m'était arrivé, il ne serait pas intervenu. Il m'aurait dit que je devais assumer.
Ma mère entra également dans le salon et alla s'assoir sur le canapé à coté de Charlie. Elle s'installa contre lui et il passa un bras autour de sa taille.
Il semblait que les choses étaient redevenues comme avant. Sans ces disputes qui avaient eu lieu ces dernières semaines. Ils se disputaient plus souvent qu'avant, et cela m'inquiétait.
Mais ça avait l'air d'aller. Comme avant, mes parents se câlinaient dans le canapé, et j'étais assise dans le fauteuil. Ça allait. Ça me faisait penser au temps où nous étions à Phoenix. La seule différence était que dehors il pleuvait à torrents. Et qu'Alice ne serait pas là.
Et, le plus important, je n'aurais pas Edward.
Alice et moi montâmes les escaliers. Ça faisait un moment que je n'avais pas passé de temps dans ma chambre. Tout ce que j'y faisais était dormir, m'habiller et partir, pour refaire la même chose le lendemain, une véritable routine.
Je m'affalai sur mon lit alors qu'Alice comme d'habitude jetait un œil à ma garde-robe. Elle secoua la tête en voyant mes vêtements. Elle me jeta un regard désapprobateur, auquel je répondit par un sourire penaud.
"Il est vraiment temps qu'on retourne faire du shopping Bells."
Je me sentis nauséeuse à cette idée, mais je savais que je n'y échapperai pas. Alice m'avait rappelé plusieurs fois que je devais cette fois venir en ville avec eux acheter des accessoires et des chaussures. Rosalie avait encore dit que je pouvais lui emprunter quelque chose si je n'avais pas envie de venir.
J'avais été heureuse quand elle me l'avait proposé, mais Alice voulait que toute ma tenue soit flambant neuf.
Nous avions encore exactement un mois avant l'anniversaire d'Edward. Ça faisait maintenant presque un mois et demi que l'on était ensemble.
Edward m'avait servi le "tu vois, je te l'avais dit" quand nous avions fêté notre premier mois ensemble. Comme le grand romantique qu'il était, il m'avait emmené diner, après avoir longtemps bataillé avec moi. Il avait réservé un coin intime dans un restaurant.
Flashback
Edward et moi marchions main dans la main jusqu'au restaurant. Il m'avait enlevé mon manteau et tiré ma chaise afin que je puisse m'assoir. Je rougis en voyant les efforts qu'il avait faits pour moi. La table était illuminée par la flamme de bougies parfumées.
Sur la table se trouvaient des roses. J'en pris une et la portai à mon nez pour en humer le parfum.
Edward était à couper le souffle avec ses yeux verts qui scintillaient et son sourire en coin.
"La couleur rouge signifie la passion, l'énergie, l'amour et l'ardeur que je ressens pour toi. Et bien sûr le magnifique couleur que tu as toujours sur tes joues." Chuchota-t-il.
Il sourit quand je rougis, comme il s'y attendait. Il passa sa main au dessus de la table afin de me caresser la joue. J'appuyai mon visage contre sa main.
Il passa son pouce sur mes lèvres. "Et la couleur de tes douces lèvres." Sourit-il.
"Tu ne vas pas… Faire ça tous les mois, hein?" Murmurai-je contre ses doigts.
"Seulement si tu me le permets."
Je secouai la tête. "Faisons un peu attention à ton argent."
Je posai les yeux sur le cadeau posé à coté de mon assiette. "Puis-je?" Demandai-je prudemment.
Il me fit son sourire en coin."Bien sûr, c'est pour toi."
Je pris le cadeau prudemment et jetai un œil à l'emballage. Le papier cadeau était rouge et il y avait des petits cœurs dessus qui ensemble en formaient un gros. Au milieu était écrit d'une écriture élégante "Je t'aime".
"Ce qui importe c'est ce qu'il y a dedans ma puce, pas l'emballage." Dit Edward.
Je rougis de nouveau en me rendant compte que j'avais regardé l'emballage plus longtemps qu'il ne fallait. Je le regardai et vis qu'il souriait toujours.
J'ouvris doucement le paquet. Lentement, et, en voyant le contenu, les larmes me montèrent aux yeux.
Je secouai la tête. "Edward, je ne peux pas accepter."
Son visage s'assombrit. "Ça ne te plait pas?"
Je le regardai, choquée. Bien sûr que j'aimais, c'était magnifique. Il ne devait pas en douter. " Bien sûr que non Edward, c'est magnifique, vraiment. C'est juste que… C'est trop."
Il me regarda, soulagé. Il me prit le bras et passa le bracelet autour du poignet. Il embrassa chacun de mes doigts puis la paume de ma main. Nous regardions tous les deux ce bracelet.
A mon poignet se tenait maintenant un bracelet en argent, où se trouvait un cœur en diamants. Il scintillait à la lumière, tout aussi beau que l'étincelle dans les yeux d'Edward.
"Il est vraiment magnifique." Dis-je doucement.
"Oui, tout comme toi." Me répondit-il
Je rougis. Je le regardai et vis qu'il m'observait d'un regard amoureux. Mon cœur fondait quand il me regardait ainsi, nos mains entrelacées.
Il se pencha doucement au dessus de la table pour déposer ses lèvres sur les miennes. Ce fut court, mais ce baiser voulait dire tellement de choses. C'était doux, tendre. Je me sentais comme s'il voulait me donner quelque chose de lui à travers ses baisers.
"Donc," Alice me sortit de mes pensées en sautant sur mon lait. "Esmée a préparé différents amuse-gueules, et, en tant que petite amie d'Edward, c'est à toi de les goûter.
Je secouai la tête à l'idée d'un Edward, assis devant moi au restaurant, se débarrassant de moi. "Pourquoi moi? Je pense que vous êtes mieux placées que moi pour savoir ce qu'il aimera pou pas. " J'essayai de ne pas paraître trop froide, mais le fait qu'elle m'ait interrompue dans mes pensées m'avait agacée.
Elle haussa les épaules. "Tu es sa petite amie, donc tu dois t'en occuper. Ne t'inquiète pas, les choses qu'a préparé Esmée vont plaire à Edward. Tu dois juste choisir ce que tu aimes. Rosalie te donnera un coup de main."
"On fait ça chez eux? " Ça ne me semblait pas très judicieux de faire ça là bas. Edward y vivait. Edward pourrait rentrer à tout moment et nous surprendre.
"Oui, on fera ça chez Edward. Emmett et Jasper se sont arrangés pour qu'il soit en retenue, non? Il sera donc encore au lycée."
Alice ne put rester très longtemps ce soir là. Jasper devait aller dormir chez elle et il avait déjà appelé cinq fois pour lui demander si elle était en chemin. Un peu impatient, non?
Au bout du sixième coup de fil, je laissai Alice rentrer chez elle. Je devais encore faire mes devoirs.
Après avoir dit au revoir à Alice, je fonçai dans la douche. Je laissai l'eau réchauffai mon corps. Je me lavai les cheveux et le corps. Je remarquai que mes pensées revenaient lentement au jour de nos un mois avec Edward. La manière dont il me touchait, dont il m'embrassait. C'était sûrement le plus beau jour de ma vie. Tout était parfait.
La seule chose qui m'avait quelque peu gêné était le service. La plupart étaient des femmes. Et aucune d'elle ne pouvaient lâcher des yeux mon copain.
A chaque fois qu'Edward et moi étions proches, une serveuse venait nous demander si nous avions besoin de quelque chose. Au bout d'un moment, cela agaça Edward aussi. Il donna un billet de cinquante euros à la serveuse pour qu'elle nous laisse tranquilles.
Je pris conscience que j'étais restée un bon moment sous la douche. Mes genoux et mes coudes étaient rouge écarlate à cause de l'eau chaude.
J'attrapai une serviette et la mis autour de mes cheveux. Une fois en pyjama, j'allai en bas dire bonne nuit à mes parents.
"Reste un peu" Me dit ma mère. "On t'a presque pas vue de la semaine."
Elle était allongée, la tête sur les genoux de Charlie. Elle occupait tout le canapé.
Je soupirai et m'installai sur le fauteuil.
Ma mère se remit en position assise. " T'as fait quoi de beau ces derniers jours?"
Embrassé Edward. Dormi avec Edward. Eté voir un film avec Edward. Sortie manger avec Edward. Dansé en sous-vêtements devant Edward – Même si cela n'avait pas réellement été un succès. Ce n'était pas vraiment des choses que je dirais à ma mère. Même après un mois et demi je n'étais pas prête à le lui dire.
Edward était impatient. Il voulait se présenter à mes parents en tant que petit ami. Bien que je ne voulais pas vraiment définir notre lien, je savais que c'était plus qu'une simple amourette de lycée.
Nous avions déjà dit à Esmée et Carlisle pour nous. Pas que je le voulais vraiment, mais Esmée nous avait posé la question. Le fait que je sois toujours chez eux. Le fait que je dorme dans le lit d'Edward. Le fait qu'Edward et moi ne pouvions garder nos mains pour nous quand nous étions ensemble. Bien sûr, en agissant ainsi, impossible de garder le secret. C'était pour ça que je ne prenais pas le risque d'amener Edward ici.
Mais Esmée avait dit que ce n'était pas ça qui lui avait mis la puce à l'oreille. C'était le regard d'Edward lorsqu'il m'observait. La manière dont je bougeais dés qu'il bougeait. Je ne m'en étais même pas aperçue. Elle dit que, à chaque fois qu'il se décalait ou bougeait, j'en faisais de même. J'essayais d'y prendre garde, et Esmée s'en était aperçu et m'a dit que je n'avais pas à y faire attention.
C'était juste naturel.
Je devais trouver une réponse rapidement, car je n'avais toujours pas répondu à sa question. "J'ai trainé avec des amis." C'était vrai en partie…
C'est à ce moment que mon père sursauta. "Et parmi tes amis, j'ose espérer qu'il n'y a pas de garçons?"
Je roulai des yeux. "Papa, je suis plus une gamine. J'ai dix-sept ans. J'espérais que t'en avais enfin dépassé ce stade."
Ses yeux se froncèrent. "Quel stade?"
"Le stade où le père interdit à sa fille de trainer avec des garçons. C'est juste des amis papa, pas de quoi en faire un drame."
Il marmonna quelque chose. Ma mère caressa amoureusement la joue de Charlie. En voyant mes parents aussi, je ressentais l'absence d'Edward.
Je détestais le fait qu'il ne puisse pas me ramener. J'aurais préféré le dire à mes parents. C'est juste que j'avais peur de la réaction de mon père. Et j'aurais droit à un baratin sur le sexe de la part de ma mère.
Pour le moment, je n'étais pas prête à ça.
POV Edward
Nous restâmes encore un peu au parc le temps qu'Alice ramène Bella. Je venais juste de la quitter. Je retournai à l'endroit où nous étions et m'affalai sur le banc.
Emmett était très occupé avec Rosalie. C'était écœurant de voir ma sœur et mon meilleur ami ainsi.
"C'est pas croyable." Dit Jasper en secouant la tête. "Je peux presque ressentir leur désir. Attention Edward, bientôt un peu et je pourrais te sauter dessus."
"Et je peux presque deviner les pensées d'Emmett à cet instant." Ris-je.
Je regardai le ciel. C'était bientôt le crépuscule. Le ciel commençait à s'assombrir, le soleil se couchait, parsemant le ciel de rose ici et là. Une brise s'élevait. Les nuages disparaissaient lentement pour laisser place à la nuit.
"C'est bizarre comment les choses ont tourné." Dit soudainement Jasper.
"Quoi?" Dis-je en le regardant.
"Au départ ce n'était qu'un pari."
Maintenant je tournai ma tête complètement vers lui. Je haussai un sourcil pour lui faire comprendre de poursuivre.
"Toi et Bella. Tu as commencé à lui courir après à cause du pari."
Soudainement Jasper reçut une claque derrière l'épaule. Nous levâmes la tête et vîmes Emmett. "Fallait pas lui dire! On lui doit encore vingt euros, tu te rappelles? J'ai presque plus de tunes après avoir promis à Rosalie de lui rembourser ses boucles d'oreille. Tu n'imagines même pas combien ces trucs coûtent une fortune." Chuchota Emmett.
Quand il me vit sourire, il savait que j'avais entendu. "Oh, la boulette!"
Jasper lui fit une tape dans le dos.
"Eh, c'était pour quoi ça?" Gémit Emmett.
"Tu l'as mérité." Jasper se retourna vers moi. "Et, en ce qui concerne les vingt euros… Tu as déjà couché avec Bella?"
Je secouai la tête.
Les yeux d'Emmett s'agrandirent. "Tu as… Tu es… Edward est…" Avant qu'il ne puisse dire quoique ce soit d'autre, il fut pris d'un fou rire. Il passa ses bras autour de son ventre alors que le banc tremblait tellement il riait. "Tu veux dire que… tu fais ceinture depuis trois mois?" Dit-il entre deux rires.
Rosalie lui donna une tape dans derrière la tête, ce qui fit arrêter Emmett de rire. Sérieusement, elle le menait à la baguette.
"Bella n'est pas encore prête. Et je respecte son choix." Dis-je, simplement.
"Waouh, Eddie. " Je grognai en entendant le surnom. "Tu n'as jamais tenu aussi longtemps."
"Toi non plus." Répliquai-je.
"C'est vrai, c'est vrai. Maiiiiiiiiis" Cria-t-il exprès, " j'ai une copine qui me satisfait." Il me fit un clin d'œil.
"Pas si tu continues à te moquer d'Edward et Bella. Je pourrais très bien changer d'avis." Dit Rosalie en rapprochant son majeur de son pouce.
Le reste de la soirée, Emmett n'en parla plus. Jasper partit tôt. Il avait rendez vous avec Alice. Je soupirai, ils pouvaient se voir quand ils le voulaient. Je ne pouvais même pas aller voir ma copine quand celle-ci me manquait.
Peut-être que Carlisle pourrait glisser un bon mot en ma faveur. Que je respectais Bella. Que j'étais éperdument amoureux d'elle ou quelque chose du genre.
Personne ne savait dire non à Carlisle, et Charlie non plus. Il était peut être flic, mais Carlisle était un médecin compétent. Il avait beaucoup d'influence.
Et c'était parfait pour mon super plan.
Si seulement je pouvais aller chez Bella quand je le voudrais. Si je pouvais l'appeler sans avoir peur qu'on soit surpris par son père. Si je pouvais lui rendre visite. Si elle pouvait dormir chez moi sans devoir toujours trouver des excuses.
Malgré tout je doutais de la dernière possibilité. Je pense que Bella dirait qu'elle allait dormir chez Alice. Charlie n'est pas assez bête pour la croire si elle disait qu'elle allait dormir dans la chambre de Rosalie, qu'elle dorme réellement avec Rosalie plutôt qu'avec moi.
Charlie me tuerait s'il nous voyait dans le même lit.
Je ne pouvais nier que j'avais un peu peur pour ma vie.
J'attendais impatiemment que Rosalie et Emmett se séparent. Après ce qui m'avait semblé des heures, Rosalie et moi montâmes enfin en voiture et rentrâmes à la maison.
Quand nous fumes dans l'allée, nous vîmes la voiture de Carlisle partir. Encore une urgence à l'hôpital.
Esmée était dans la cuisine en train de cuisiner. Il était onze heures du soir. Pourquoi donc cuisinait-elle à cette heure?
Elle passait plus de temps que d'ordinaire en cuisine Elle aimait y travaillait, c'était comme son propre bureau, où elle pouvait faire un peu ce qu'elle voulait.
La pièce où je pouvais faire ce que je voulais était ma propre chambre. Je ne savais pas à quoi Esmée pensait. Je gloussai.
Je voulus aller dans la cuisine mais Rosalie se mit devant moi. Elle était là, les bras croisés.
Je levai un sourcil."Pourrais-je passer?"
Elle me regarda, hésitante. Elle se mordit la lèvre en jetant un œil de la cuisine à moi. Y avait-il quelque chose dans la cuisine que je n'avais pas le droit de voir?
Dans ce cas, j'entrerai sans hésitation. Personne n'avait pu jusqu'à présent me cacher quelque chose. J'arrivais toujours à le savoir.
Elle m'accusait souvent de lire dans les pensées. Peut-être était-ce un avant-goût, ou alors pouvais-je lire dans les pensées lors d'une vie antérieure, qui sait?
Rosalie soupira et fit un pas sur le coté. Je la dépassai et allai en direction de la cuisine.
Ça sentait divinement bon, comme d'habitude. Esmée était concentrée sur sa tache Il y avait différents amuse-gueules dans la cuisine.
Avait-elle prévu d'organiser une fête?
Je me raclai la gorge dix minutes plus tard alors qu'Esmée ne m'avait toujours pas vu. Elle eut un sursaut et se retourna en une seconde. Elle porta sa main à son cœur. Je ris.
"C'est pas drôle Edward." Dit-elle en me pinçant le bras. "Je ne vous ai pas entendus rentrer."
Rosalie entra dans la pièce et alla s'assoir au bar.
"Tu deviens folle? Mon dieu Esmée, mais qu'est ce que tu prépares? Tu comptes organiser une fête?"
Je vis Rosalie se tendre à coté de moi. Je la regardai.
"En fait, j'avais prévu d'inviter Charlie et Renée la semaine prochaine. Je voulais leur préparent quelque chose de bon vu le repas délicieux qu'avait fait Bella la dernière fois." Dit Esmée en retournant à ses fourneaux.
Rosalie se détendit à nouveau.
Je ne savais pas si c'était une bonne idée d'inviter Charlie et Renée. Les parents de Bella ne savaient pas pour nous.
Je savais que Carlisle et Esmée ne diraient rien, mais imaginez qu'ils fassent une gaffe?
Il y avait cependant un avantage à ce qu'on soit à la maison. Carlisle pourrait me soigner si l'envie prenait à Charlie de braquer son arme sur moi.
Je n'aurais pas besoin d'aller à l'hôpital.
Mais est ce que tout compte fait, ils le prendraient si mal s'ils savaient la vérité? On devrait bien leur dire un jour ou l'autre, alors pourquoi pas à ce moment là?
Je savais pourquoi… Bella n'aimerait pas ça.
POV Rosalie
Oh mon dieu. J'avais vraiment cru que cette fois Edward allait tout découvrir. C'était toujours impossible d'organiser une surprise pour lui. Il s'en apercevait toujours, c'est comme s'il lisait dans nos pensées. Maintenant je savais que c'était impossible, mais c'était juste une idée.
Si Carlisle, Esmée et moi pouvions lui cacher quelque chose d'une manière ou d'une autre, c'était Emmett qui gaffait. Et si Emmett pour une fois tenait sa langue, il avait toujours son arme secrète. Il nous hypnotisait avec son regard tous ceux qui étaient au courant du secret.
C'est pour cela que j'espérais que Bella saurait résister. Si Edward avait des doutes, alors il lui ferait son regard et l'embrasseraient jusqu'à ce qu'elle rende les armes.
Bien sûr, mon frère ne m'embrasserait pas, mais il trouverait un autre moyen de me faire avouer.
Je voulais pour une fois vraiment surprendre Edward. Surtout parce que j'étais content qu'il ait enfin trouvé quelqu'un qui le rend heureux. On devait fêter ça.
Emmett avait déjà failli plusieurs fois vendre la mèche, mais j'arrivais à chaque fois à l'en empêcher juste à temps.
C'était comme si la seule raison pour que je m'assoie sur ses genoux était de l'empêcher de gaffer. Pas que ce n'est pas agréable.
Edward était monté prendre sa douche. J'étais toujours assise au bar et Esmée et moi attendions le bruit de la douche pour pouvoir parler.
La douche se mit enfin en route et je me tournai vers Esmée.
"Un repas?" Demandai-je?
Elle me fit un sourire penaud."Oui, j'étais tellement stressée, il fallait bien que je réponde quelque chose. Le pire c'est que maintenant je dois vraiment le faire. Ça ne me dérange pas d'inviter Renée et Charlie, le problème, c'est que je ne sais pas si j'aurai le temps. Je ne pensais pas que je dirais ça un jour… Mais c'est le carnage dans la cuisine."
"Pourquoi ne demandes-tu pas à Edward de cuisiner? Tu pourras un peu te détendre et Edward pourra faire bonne impression vis-à-vis des parents de Bella. Il doit toujours les convaincre."
Elle soupira."Oh, il y a ça aussi. Maintenant je dois faire attention à ne pas dénoncer Bella et Edward. Heureusement qu'on n'a pas invité Emmett."
Je ris avec elle. Mon Emmett ne pourrait pas tenir sa langue, surtout pour ça. Et je ne pourrai pas le faire taire en me jetant dessus devant les parents de Bella.
Qu'est-ce qu'ils penseraient de moi?
"Bon, alors je vais appeler Renée." Dit Esmée.
POV Edward
J'allai dans ma chambre, vêtu de mon pantalon de pyjama et pris mon téléphone. Je devais la prévenir.
"Edward?" Elle semblait soulagée.
"Oui, c'est moi. Il y a un souci?"
"Non, je suis juste contente que t'aies pas appelé il y a cinq minutes, j'étais encore en bas avec mes parents."
"Justement, je voulais te parler de ça…"
"Tu ne vas quand même pas encore me dire que je dois dire à mes parents pour nous?"
"… Esmée va inviter tes parents à manger chez nous."
"Quoi?" Dit-elle, surprise.
"Elle doit être en train d'appeler."
"Il faut que j'empêche ça. " J'entendis Bella descendre les escaliers à toute vitesse."Merde, merde, merde." Jurait-elle.
"Bella?"
Elle soupira."Ma mère a décroché le téléphone. " Elle remonta les escaliers.
"Et maintenant?" La dernière chose que je voulais était que Bella ait des problèmes. Je ne voulais pas que son père lui interdise de me voir ou quelque chose de ce genre. Pas que ça m'empêche vraiment de voir Bella, mais ça serait un peu plus compliqué.
Elle soupira." Je ne sais pas … Edward, tais toi deux secondes."
"Hein?" Demandai-je, surpris. Il y a peu elle parlait fort, et là elle se mettait à chuchoter.
"Chut." Dit-elle à l'autre bout du fil. J'attendis patiemment alors que Bella restait silencieuse.
"Mon père monte. On en reparle demain. Bye!"
La communication fut coupée. Je marmonnai un "je t'aime" dans le vent.
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Le lendemain j'allai seul à l'école. Sa mère, malade, restait à l'école. Elle ne pouvait prendre le risque que sa mère me voie.
J'attendais sur le parking, appuyé contre ma voiture.
"Salut Edward" dit quelqu'un derrière moi. Je me retournai et vis Lauren aller vers moi.
Avant que je puisse faire quoique ce soit, elle me fit la bise.
"Euh… Bonjour Lauren."
Elle passa son bras dans le mien et posa sa tête sur mon épaule. "Tu m'as manqué" Dit-elle en m'embrassant l'épaule.
"Oh" Fit tout ce que je pus lui dire. Ce n'était pas comme si elle m'avait manqué. La seule personne qui me manquait était Bella.
A ce moment arriva un autre groupe de filles vers moi. Lauren leur jeta un regard noir et passa son bras autour de ma taille
Je haussai un sourcil. Que se passait-il?
De tous les cotés, des filles me saluaient.
Je vis Emmett arriver. J'essayai de passer entre elles pour rejoindre Emmett. En vain. Elles me pressaient de partout et avaient leurs mains autour de moi sur ma voiture.
J'étais cerné de toutes parts.
Lauren se fraya un chemin dans la foule et se plaça devant moi. Je devais l'avouer, elle était très jolie, comme toujours, mais elle ne pourrait jamais d'une façon ou d'une autre arriver à la cheville de Bella.
Elle passa ses bras autour de mon cou et pressa son corps contre le mien. Elle ne pourrait pas trop se rapprocher vu ses énormes seins. Je n'arrivais toujours pas à croire qu'ils étaient vrais.
Son visage se rapprocha du mien et je reculai la tête afin que ses lèvres n'atteignent pas les miennes.
Franchement, qu'est-ce qui se passe? Si Bella voyait ça, elle flipperait. Et avec raison.
"Ce soir, chez moi, ça te dit?" Murmura-t-elle à mon oreille. D'une voix que je suppose elle voulait séduisante.
J'entendis le rugissement de la camionnette de Bella. Oh oh…
Je retirai ses bras autour de mon cou."Lauren, au cas où tu ne serais pas au courant, je suis avec Bella."
Elle me regarda, déconcertée en fronçant des sourcils. "Mais tout le monde dit que tu es célibataire? Que c'est fini entre toi et Bella?"
Cette fois, ce fût moi qui étais déconcerté. "Pourquoi tout le monde pense ça nom de dieu?"
Elle s'humecta les lèvres en se rapprochant de moi. "Bein… Il y a eu des rumeurs comme quoi Bella t'avait trompé avec Tyler. Et que ça avait cassé. Et puis, tu n'es pas venu au lycée avec Bella ce matin, donc j'ai pensé que les rumeurs étaient vraies.
Je pris une profonde respiration pour sortir les mots que je voulais dire. "Qui a dit ça?"
"Tyler."
Je serrai les poings. Il allait vraiment falloir que je lui dise deux mots.
Bella était arrivée sur le parking. Alice et Rosalie la saluaient. Heureusement, elle n'avait rien vu. Je devais aller la voir rapidement.
J'essayai de partir mais Lauren me poussa de nouveau contre la voiture. "J'ai entendu dire que ta relation avec Bella n'était pas trépidante."
Je ne dis rien. J'essayai de trouver une ouverture pour m'échapper de la foule. Je ne comprenais pas comment j'avais pu aimer ça avant.
J'ai toujours aimé avoir l'attention des filles. Que les filles veuillent attirer la mienne. Auparavant, il n'y avait rien de mieux pour moi.
Tout ce dont j'avais besoin maintenant était quelques mètres de sécurité. Maintenant je n'avais plus besoin de toute cette attention.
Bien sûr, c'était toujours agréable de se sentir désiré, même quand on est en couple, mais toute cette attraction était excessive.
"Je suis sûre qu'elle n'a pas encore couché avec toi."
Je ne répondis toujours pas. C'était vrai, mais elle n'avait pas besoin de le savoir. Personne n'avait besoin de le savoir.
Notre relation ne les regardait pas.
Putain. Bella m'avait vu. Je n'avais jamais vu cet éclair dans ses yeux. Elle avait le regard furieux. Je la suppliai des yeux, espérant qu'elle viendrait m'aider. Et qu'elle comprendrait que je n'étais pas ici de gaité de cœur. En tous cas, plus maintenant.
C'était très fascinant. Bella qui était toujours si calme, et qui là regardait avec le regard effrayant de la jalousie.
Je ricanais à l'intérieur.
Bella vint furieuse de notre coté avec Rosalie. Elle traversa la foule et poussa les filles de coté. Je la regardai, penaud quand elle s'empara de ma main et la serra. Toutes les filles reculèrent en voyant le regard meurtrier que leur jetait Rosalie.
"Dis moi si tu as envie de te laisser aller une fois, tu sais où me trouver." Cria Lauren.
Bella s'arrêta soudainement de marcher et se retourna. Ses cheveux s'envolèrent au vent. Avant qu'elle n'ait le temps de faire quoique ce soit, Rosalie se dirigea vers elle.
Elle marchait du plus vite qu'elle pouvait avec ses talons en direction de Lauren et la regarda furieusement. "Si tu regardes – et je me fous de savoir si c'est lui ou toi qui a commencé – Si tu regardes encore ne serait-ce qu'une fois mon frère, tu auras affaire à moi Lauren. Tu gardes tes putains d'yeux loin de lui. Il est à Bella maintenant. Ne te vends pas comme ça."
Lauren renifla mais elle avait vraiment peur.
"Putain, mais elles n'ont aucune personnalité? "Marmonna Rosalie en marchant derrière nous.
Bella prit une grande respiration à coté de moi. Je passai mon bras autour de ses épaules et lui embrassai les cheveux. "Merci, tu m'as littéralement sauvé la vie."
"Je l'ai pas fait pour toi." Marmonna-t-elle, mais je pouvais voir un magnifique sourire sur son visage.
"J'ai encore un mot ou deux à dire à Tyler."
Bella me fixa. Je ne dis rien, je ne voulais pas me battre avec elle.
La sonnerie retentit enfin et j'allai rejoindre mon premier cours avec Bella. Je pris une grande respiration quand je vis Bella assise à coté de Mike. Elle est déjà à moi. Elle est à moi. Je me répétais inlassablement cette phrase tout en me rendant à mon cours.
Je dus repousser les filles durant tout le cours Certaines n'avaient pas compris le message que Bella et moi étions toujours ensemble.
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Voila, c'est fini pour aujourd'hui! J'ai eu du mal à le traduire. Je crois que c'est le plus long chapitre de la fic (si je ne me trompe pas)!
Avant que vous ne me posiez la question, Rosalie n'est pas au courant pour le pari, et elle ne les a pas entendus, elle est juste arrivée à la fin de la conversation, elle n'a rien entendu de compromettant. Je m'étais posé la question en lisant le chapitre, donc j'ai demandé à l'auteur. Mais à mon avis, si Rosalie était au courant pour le pari, elle aurait assez mal réagit XD
Bisous, et à la prochaine!
PS: au prochain chapitre, arrivée d'un nouveau personnage! Bizzzz
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